Le limogeage de l'entraîneur brésilien de la JS Kabylie, Da Cuhna, a provoqué d'importants dégâts co-latéraux du côté de Annaba et Constantine. Pour remplacer son entraîneur « démissionnaire », la JSK s'est tournée vers Azzedine Aït Djoudi en poste à Annaba. Concours de circonstances aidant, Annaba a joué et perdu son premier match de la saison à El Harrach. Alors qu'il expliquait aux journalistes les raisons de la défaite (0-1) de son équipe, Azzedine Aït Djoudi a été apostrophé par un dirigeant annabi, devant le parterre de confrères. L'entraîneur a, sur-le-champ, annoncé, sa démission. Le soir même, il s'est réuni avec le président de la JSK, Moh Cherif Hannachi, et celui qui va faire partie du staff des Canaris, Moussa Saïb. Ce sommet à trois, à Alger, va immédiatement provoqué des secousses sur les bords de la Seybousse et de l'antique Cirta. Informé de la tournure des événements, le président annabi, Aïssa Menadi, s'est mis sur la piste d'un nouveau coach. Selon une source proche du club, plusieurs entraîneurs (par le biais d'intermédiaires ?) ont proposé leurs services. Il a jeté son dévolu sur celui du MO Constantine, Abdelkrim Latrèche, qui a succombé aux sirènes annabies... abandonnant le dauphin à son sort. Les Constantinois, qui n'avaient pas imaginé un seul instant ce scénario, ont été obligés d'aller à la pêche d'un nouvel entraîneur. La morale de cette histoire, c'est qu'il y a de moins en moins de moral dans ce milieu où cohabitent des gens sans loyauté, ni sens de l'honneur et où le respect de la parole donnée n'est plus une vertu. C'est pire que la jungle.