Depuis mercredi soir, on connait les seize formations qui devront animer les huitièmes de finale de l'Euro-2016 de football qui se déroule en France. La grande affiche de ce tour sera incontestablement le choc Italie-Espagne. Si les Français, les Allemands et les Italiens ont fait le boulot en terminant à la première place de leur groupe, ce n'est pas le cas des Espagnols et des Anglais, doublés par la Croatie et le Pays de Galles dans leur poule repective. Logiquement annoncées parmi les principaux favoris de la compétition, la Nationalmannschaft et la Roja pourraient se retrouver dès les quarts de finale ! On pourrait donc avoir un Allemagne-Espagne et un France-Angleterre si la logique est respectée. L'Italie part une nouvelle fois dans le peau d'outsider face aux Espagnols pour un remake de la finale de l'Euro-2012 (4-0 pour l'Espagne). En revanche, l'autre partie du tableau est bien plus «abordable». Au vu de leur parcours respectif en phase de groupes, la Croatie part favorite contre le Portugal et pourrait affronter la Pologne en quarts, les coéquipiers de Robert Lewandowski affrontant la Suisse. Opposée à la Hongrie, la Belgique a une belle opportunité et pourrait ensuite affronter le Pays de Galles, qui devra se débarrasser de l'Irlande du Nord. Un Croatie-Belgique ou Pologne-Belgique en demi-finale ? Si ces affiches semblent moins séduisantes sur le papier qu'un France-Espagne ou France-Allemagne, par exemple, elles pourraient nous offrir du beau jeu puisque ces équipes ont tout à gagner et peuvent rêver d'un superbe parcours. Les grosses affiches dans la partie de tableau des Français pourraient être plus fermées. Une mauvaise nouvelle pour la France ? Pas totalement... Dans son malheur, la France peut tout de même se réjouir. En effet, les Bleus laisseront l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie s'expliquer. Et un seul de ces adversaires pourra affronter la bande à Didier Deschamps qui, si elle veut remporter cet Euro et atteindre les quarts, doit se qualifier face à une équipe d'Angleterre inconstante dans cette compétition. A condition que les Three Lions passent l'obstacle islandais, évidemment.