L'Angleterre a repris les commandes de son groupe En revanche, il faudra attendre le 15 octobre et la dernière journée pour connaître le dénouement des autres groupes. L'avant-dernière journée des qualifications de la Zone Europe, pourrait permettre à l'Allemagne et la Suisse, qui comptent cinq points d'avance, de composter leur billet pour le Brésil et de rejoindre ainsi l'Italie et les Pays-Bas, déjà assurés de participer à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014. Par ailleurs, la Belgique effectuera un déplacement périlleux chez son dauphin croate mais son matelas de cinq points d'avance lui permettrait d'obtenir son billet en cas de résultat nul. La Russie peut aussi décrocher le sésame brésilien en cas de victoire au Luxembourg, combinée à une défaite du Portugal contre Israël. En revanche, il faudra attendre le 15 octobre et la dernière journée pour connaître le dénouement des autres groupes. L'Angleterre aborde ses deux derniers matchs des qualifications avec un petit point d'avance sur ses deux rivaux, l'Ukraine et le Monténégro. Maîtresse de son destin, elle a également l'avantage de disputer ses deux derniers matchs à domicile et vient de récupérer Wayne Rooney et Daniel Sturridge, qui ont cruellement fait défaut contre l'Ukraine (1:1) en septembre. De quoi oublier les absences du défenseur de Liverpool Glen Johnson et des attaquants d'Arsenal Theo Walcott et Alex Oxlade-Chamberlain, blessés ou convalescents. Mais le Monténégro n'a encore jamais perdu en déplacement lors de ces qualifications (3 victoires et un nul,) ramenant notamment un nul de Pologne (0:0) et une victoire d'Ukraine (1:0). Même si Roy Hodgson ne cesse de réitérer «sa confiance dans ce groupe de joueurs», ce sont Rooney et Dejan Damjanovic, les buteurs du match aller, et sans doute Joe Hart, sur qui pèse beaucoup de pression, qui trancheront. Avec ses cinq points d'avance la Belgique est en position de force, même si elle doit rendre visite à son challenger croate, qui sera privé sur blessure de son capitaine de route Darijo Srna et de Josip Simunic. Marc Wilmots en revanche pourra compter sur le retour de son pilier Thomas Vermaelen, malgré le forfait de Vincent Kompany. Les Diables rouges, qui recevront le Pays de Galles lors de la dernière journée, s'attendent à une chaude réception à Zagreb où un petit point suffirait à leur bonheur. Déjà qualifiée, l'Italie jouera quand même un rôle déterminant dans l'octroi de la deuxième place. Une victoire ou un nul des hommes de Cesare Prandelli au Danemark ferait le jeu des Bulgares, qui comptent un point d'avance avant leur déplacement Arménie. On voit mal l'Allemagne ne pas glaner le petit succès qui lui manque pour se qualifier mathématiquement à l'occasion de la visite de la République d'Irlande. En revanche, pour la place de barragiste, la Suède, qui recevra la Nationalmannschaft lors de la dernière journée, se doit de prendre au moins un petit point pour éviter un retour de l'Autriche qui terminera par un déplacement aux Iles Féroé. A noter que tout autre résultat qu'une victoire suédoise qualifierait les Allemands, quel que soit leur résultat. Danemark - Italie, Allemagne - Irlande: deux belles affiches Derrière les intouchables Pays-Bas déjà qualifiés, la Hongrie (14 points), la Roumanie et la Turquie (toutes deux 13 points) aspirent à la place de barragiste. La Roumanie aborde le sprint en position de force car elle a déjà affronté l'ogre batave à deux reprises, à l'inverse de ses deux rivaux qui doivent encore s'y mesurer. Mais attention à la Turquie qui vient de prendre 10 points lors de ses quatre derniers matchs. Une victoire en Albanie suffit au bonheur de la Suisse, toujours invaincue, et qui possède une différence de buts largement supérieure à l'Islande, son dauphin. Un nul assurerait aussi la place des Helvètes au Brésil si les Islandais ne gagnent pas, et même une défaite peut être envisageable si Islandais et Slovènes ne gagnent pas. En revanche, la place de barragiste s'annonce très ouverte entre l'Islande, la Slovénie, la Norvège et même l'Albanie qui se tiennent en trois points. Cela fait un an que la Russie et le Portugal se tiennent dans un mouchoir de poche. Mais les hommes de Fabio Capello abordent la dernière ligne droite avec un petit point d'avance qu'ils entendent bien préserver à l'occasion de leurs déplacements au Luxembourg et en Azerbaïdjan. De toute façon, ils sont maîtres de leur destin alors que les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ne peuvent que battre Israël et le Luxembourg à domicile... et attendre. Mais l'attente sera écourtée pour les Russes s'ils s'imposent au Luxembourg et que les Israéliens battent les Lusitaniens. Après un bref passage à vide la Bosnie-Herzégovine, deuxième attaque de la zone Europe avec l'Angleterre (25 buts), juste derrière l'Allemagne (28), a repris le commandement à égalité de points (19) avec la Grèce, mais avec une différence de buts de grande ampleur. Avant leurs derniers matchs face au Liechtenstein et en Lituanie, les Bosniens sont eux aussi maîtres de leur destin alors que la Grèce, qui reste sur trois victoires, devra assurer face à la Slovaquie et au Liechtenstein et croiser les doigts. Invaincue depuis un an, l'Ukraine risque d'échouer sur le fil comme le lièvre de la fable après son nul à domicile le 10 septembre dernier face à l'Angleterre (0:0). Déjà vainqueurs en Pologne (3:1) lors du match aller, Anatoliy Tymoschuk et ses partenaires doivent confirmer et battre Saint-Marin lors de la dernière journée, des résultats qui peuvent lui valoir la première place où celle de barragiste. L'Espagne a fait le plus dur le 26 mars dernier en s'imposant à Paris, ce qui lui permet d'avoir une différence particulière positive sur son rival (1:1, 1:0). Les hommes de Vicente del Bosque peuvent désormais se contenter de remporter un de leurs deux derniers matchs contre le Belarus et la Géorgie condamnant la France aux barrages, où elle risque de se retrouver dans le deuxième chapeau.