- Des pirates russes soupçonnés d'avoir attaqué des fichiers électoraux américains Des pirates informatiques russes basés en Russie pourraient être à l'origine de récentes attaques de bases de données d'électeurs dans deux Etats américains, ont rapporté lundi plusieurs médias, confortant les craintes de voir le Kremlin perturber la présidentielle. Le FBI a délivré en août des mises en garde à des responsables électoraux après des tentatives d'intrusion dans des fichiers électoraux, révélées par Yahoo News. La police fédérale n'y mentionnait pas spécifiquement la Russie. Mais selon la chaîne NBC, qui cite des responsables du renseignement américain, les autorités ont accusé des agences d'espionnage russes. «Nous en sommes venus à la conclusion la plus probable que ce piratage est lié au gouvernement russe», a affirmé un responsable anonyme, ajoutant qu'il existait de «sérieuses inquiétudes» sur la volonté de Moscou de semer le trouble dans le processus électoral américain. - Près de 900 migrants mineurs isolés dans les camps de Calais Le nombre de migrants mineurs arrivés seuls dans la région de Calais (nord de la France), dans l'espoir de passer en Angleterre, a plus que doublé en trois mois, frôlant fin août les 900 «dont le plus jeune n'a que dix ans», a annoncé hier l'association France terre d'asile. Un recensement effectué fin août par l'ONG a permis d'identifier «861 mineurs isolés étrangers à Calais», contre 343 repérés début mai, affirme-t-elle dans un communiqué. Parmi eux, «627 vivent dans les camps de la Jungle (immense bidonville situé près de Calais), 202 sont présents au Centre d'accueil provisoire et 32 sont hébergés au Centre pour femmes», détaille l'association. La forte hausse du nombre de mineurs est «proportionnelle à l'augmentation de migrants présents dans les camps de Calais (près de 9000 aujourd'hui)», fait valoir France terre d'asile. - Un «puissant signal» radio dans l'espace relance la quête extraterrestre La détection d'un «puissant signal» par un radio télescope russe en 2015 qui scrutait la voûte céleste en quête de signes d'intelligence extraterrestre suscite un grand intérêt dans la communauté scientifique. Ce signal, dont les caractéristiques pourraient laisser penser à une transmission d'une intelligence extraterrestre, pourrait être une interférence radio ou le résultat d'un phénomène naturel, a rapporté récemment le site spécialisé Centauri Dreams. «Personne ne prétend qu'il s'agit d'une transmission d'une civilisation extraterrestre mais cela vaut certainement la peine de l'étudier davantage», écrit Paul Gilster, auteur de ce site qui couvre les recherches scientifiques portant sur l'exploration de l'espace lointain. Ce dernier a révélé cette découverte après avoir vu une présentation sur le sujet par l'astronome italien Claudio Maccone. - Comme les humains, les chiens distinguent mots et intonations Les chiens ont la capacité de distinguer les mots et les intonations grâce aux mêmes régions du cerveau que les humains, révèle une étude sur la manière dont le chien interprète notre langage. Publiée lundi dans la revue américaine Science, elle montre que le cerveau canin prête attention à ce que nous disons et à la manière dont nous le disons, expliquent des chercheurs de l'université Eötvös Lorßnd de Budapest. Les chiens comme les humains utilisent l'hémisphère gauche du cerveau pour interpréter les mots et des régions de l'hémisphère droit pour analyser l'intonation. Le centre du plaisir dans leur cerveau est activé seulement quand des paroles de gentillesse et de louanges sont accompagnées de l'intonation juste, ont déterminé ces chercheurs. - Limogeage du chef de la police fédérale mexicaine Le chef de la police fédérale mexicaine, Enrique Galindo, a été limogé suite à l'enquête sur de récentes violences commises par des policiers, a informé lundi le ministre de l'Intérieur, Miguel Angel Osorio Chong. «Dans le contexte des faits récents et sur instruction du président de la République, le commissaire général de la Police fédérale, Enrique Galindo, a quitté ses fonctions», a indiqué Osorio Chong. Le ministre n'a pas précisé les raisons qui ont abouti à cette décision, il a indiqué que l'objectif était «d'aider les autorités à mener à bien une enquête rapide et transparente». Le 18 août, la Commission nationale des droits de l'homme mexicaine avait présenté un rapport dans lequel elle accusait la police fédérale d'avoir exécuté de manière extrajudiciaire 22 civils lors d'une opération contre des narcotrafiquants en mai 2015 dans l'Etat de Michoacan (ouest)