La sanction de quatre années pour dopage prononcée, au mois de mai dernier, par la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) à l'encontre du joueur Hocine Amrous, évoluant à la JSM Skikda (JSMS), un club de la Ligue 2, a été étendue à l'échelle internationale. C'est ce qu'a indiqué, hier, dans un communiqué, la Confédération africaine de football (CAF). Cette dernière signale que «le président de la Commission de discipline de la FIFA a décidé d'étendre au niveau mondial les sanctions imposées à six joueurs originaires d'Arabie Saoudite, du Belarus, d'Algérie, d'Afrique du Sud, de RD Congo et de Malte pour des infractions aux règles antidopage». L'Algérien est donc suspendu «de toute activité liée au football (administrative, sportive ou autre) pour une durée de quatre ans». Sa sanction sera levée le 9 avril 2020, ajoute-t-on de même source. Amrous avait écopé, au niveau national, de cette sanction pour «consommation de produits prohibés». Un de ses coéquipiers en club, Ghassiri Noufel, avait également été suspendu, quelques mois avant, pour dopage. Durant cette même saison (2015-2016), trois joueurs de la Ligue 1 ont été suspendus pour les mêmes motifs. Il s'agit de Youcef Belaili (USM Alger), Rafik Boussaid (RC Arbaâ – en Ligue 2 depuis-) et Kheireddine Merzougui (MC Alger). Dans les cas de Belaïli et Boussaid, la Fifa a également prononcé l'extension de leurs sanctions à l'échelle internationale. Belaili s'est déplacé récemment en Suisse pour déposer un recours auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS).