Des dizaines de bénéficiaires de logements attribués en 2012, dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire sur le site de la nouvelle ville à Khenchela, ont organisé, hier, un rassemblement de protestation dans leur cité, pour dénoncer la décision prise par l'OPGI, les sommant de libérer leurs logements. L'OPGI leur avait fait savoir, qu'après vérification du fichier national, les résultats ont montré que les personnes concernées avaient bénéficié auparavant de logements dans le cadre du social et donc d'une double attribution. «Pourquoi l'OPGI a attendu quatre ans pour vérifier le fichier national du logement ?» se demandent-ils. «La commission de la daïra était au courant de notre situation, et malgré cela nous avons été bénéficiaires de ces logements», affirment-ils. Ces derniers interpellent le ministre de tutelle pour intervenir et «annuler la décision de leur expulsion des logements qu'ils occupent encore, et qui constituent leurs seules demeures». Rappelons que la commission de la daïra, composée du chef de daïra, du président APC, et des représentants du directeur du logement, du directeur des affaires sociales, du directeur de l´OPGI, et de la Caisse nationale du logement (CNL) est tenue de consulter le fichier national du logement avant la remise des clefs. Ce que l'administration n'a pas respecté, ce qui la rend responsable de cette situation chaotique.