- Libye Une réunion sur la Libye se tiendra la semaine prochaine à Paris avec plusieurs représentants de pays de la région dont l'Egypte, a annoncé hier le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault. «Jean-Marc Ayrault a indiqué qu'il réunirait un certain nombre de pays la semaine prochaine — l'Egypte, le Qatar, les Emirats arabes unis, la Turquie — pour voir comment on fait avancer l'unité nécessaire en Libye, qui reste l'objectif majeur de la diplomatie française», a indiqué le Quai d'Orsay, au lendemain d'une rencontre entre le Premier ministre libyen Fayez El Sarraj et le président Hollande à Paris. L'Algérie et la Tunisie qui ont de longues frontières avec Libye et sont engagées dans le règlement de la crise que traverse ce pays ne semblent pas avoir été invitées. - Tunisie La Tunisie est «en état d'urgence économique» avec une croissance atone et des finances publiques «en grande difficulté», a prévenu hier un ministre à l'approche d'une conférence internationale des investisseurs à Tunis. «La situation imposerait que l'on commence à investir dans ce pays. Si la Tunisie est en état d'urgence contre le terrorisme, il faudrait que tout le monde comprenne qu'on est aussi dans un état d'urgence économique», a dit le ministre de l'Investissement, Fadhel Abdelkéfi, lors d'une rencontre organisée par la Chambre de commerce tuniso-britannique. «La situation macroéconomique du pays est extrêmement inquiétante», a-t-il ajouté. M. Abdelkéfi a notamment évoqué un déficit public «abyssal» à 6,5% du PIB «et une dette (publique) de 63% (du PIB) qui a plus que doublé en cinq ans». - Sahara occidental Un citoyen sahraoui est décédé suite à l'explosion d'une mine antichar alors qu'il était à bord de son véhicule à Skikima (ville de Smara occupée), a indiqué hier l'Agence de presse sahraouie (SPS) dans un communiqué. Un citoyen sahraoui a succombé lundi à ses blessures dans un hôpital de la ville d'El Ayoune occupée suite à l'explosion d'une mine antichar au passage de son véhicule sur l'engin dans la région de Skikima. L'armée sahraouie a procédé, depuis 2006, en coordination avec des organisations internationales à la destruction de plus de 13 000 mines antichar semées par l'armée marocaine le long du «mur de la honte» où plus de 9 millions de mines menacent la vie des Sahraouis.