Un groupe de parents d'élèves ont observé, mercredi dernier, un sit-in devant le lycée Abi Hamid El Ghazali, sis à haï Graoui d'Adrar. Ces manifestants se sont regroupés, d'une façon très pacifique, munis de banderoles sur lesquelles était inscrit le motif de leur contestation. Leur objectif est de s'opposer à la conversion du lycée en institut de technologie de l'enseignement dès la rentrée scolaire prochaine. Selon nos sources, cette décision a été prise au départ par la ministre de l'Education nationale, il y a deux ans de cela lors de sa visite à Adrar. De l'avis de l'administration, il s'agit d'une bonne décision qui va dans le sens de l'intérêt du secteur. Interrogé, un cadre de l'éducation nous répondra : «A l'origine cette infrastructure réalisée en 1985 était conçue en tant qu'institut de technologie de l'enseignement. Cependant, par manque de structures du secondaire, les autorités de l'époque, en 1996, l'ont désaffectée temporairement pour en faire un lycée. Aujourd'hui, notre secteur se trouve confronter à d'autres problèmes d'abord celui de la prise en charge dans le domaine de la formation. Ensuite celui des nouveaux bacheliers d'Adrar qui font le vœu de faire un métier d'enseignant. Par faute d'institut spécialisé à Adrar, ils sont automatiquement orientés vers d'autres universités du pays à mille lieux de leurs résidences familiales. Donc moi je trouve légitime cette décision».