Certains confondent entre «formation digitale» et «formation à distance». Quelle est la différence entre les deux concepts ? Dans les deux cas, il est question de formation utilisant les nouvelles technologies et c'est bien là l'essentiel. Quelle que soit l'appellation qu'on lui attribue, un constat : partout dans le monde la formation recourt de plus en plus aux nouvelles technologies Peut-on considérer ces formations comme un cursus à haute valeur pédagogique et «académique» ou bien comme des formations pratiques ? Les technologies digitales impactent les formations quel que soit leur contenu : techniques, «métiers», comportementales, académiques... Pourquoi ce besoin pressant exprimé par les entreprises pour la digitalisation de la formation en interne ? Pour plusieurs raisons, à commencer par la nécessité de former plus et plus efficacement, et ce, en dépensant moins. Ensuite, cela s'explique par le besoin de rendre la formation plus attractive ainsi que la volonté d'accélérer le renforcement des compétences... S'agit-il d'une manière de pallier les manques de la formation de base des apprenants ? En partie oui. La formation continue peut compléter la formation initiale. Elle doit aussi se centrer sur le métier. Pensez-vous que les universités doivent s'adapter à cette nouvelle donne et procéder à la digitalisation de leur carte de formation ? Elles le font déjà. La dynamique a été initiée par le top des universités américaines (voir Coursera ou Udemy). Toutes les autres ont depuis suivi cette tendance. Que peut apporter votre groupe à la formation professionnelle en Algérie ? Notre stratégie est d'appuyer nos partenaires locaux, Ideo et Emploitic pour l'Algérie. Nous mettons à leur disposition nos contenus digitaux en leur laissant le soin d'accompagner leurs clients dans la mise en œuvre de formations digitales.