L'assemblée générale extraordinaire du CSC, tenue samedi dernier au centre culturel Ibn Badis, en présence de plus de 100 participants sur les 160 membres, a finalement tranché sur la démission du désormais ex-président du club, Hamoudi Ghoualmi, qui part ainsi avec tout le comité directeur, sans pourtant approuver son bilan financier vivement critiqué par la majorité des membres de l'assemblée générale. Cette dernière a été dirigée de bout en bout par le général à la retraite Mohamed Betchine, président d'honneur de l'association sportive et qui passe pour être un fin connaisseur des rouages du club. Dans un long réquisitoire, Betchine a dénoncé ce qu'il a qualifié de gestion chaotique des finances du CSC qui a, selon lui, tous les moyens pour être parmi les grands mais qui finira par être victime des luttes d'intérêts alimentées par des clans qui n'ont jamais servi la cause du club. Il ira même jusqu'à envisager une intervention de l'Inspection générale des impôts et d'une commission d'enquête pour faire la lumière sur tous les bilans des anciens comités directeurs. Un message que les présents ont bien décodé comme étant une campagne de toilettage dans les rangs d'un club au passé prestigieux. Sans président depuis quelques semaines, le CSC devra attendre la tenue de son assemblée générale élective dont la préparation a été confiée à une commission provisoire présidée par Ahmed Boudjeriou et composée du Dr Amar Mehsas et de Abdelkrim Bencheikh Lefgoun, tous des anciens dirigeants du CSC, un choix proposé par Betchine et adopté par l'assemblée générale. Cette commission aura la lourde tâche aussi d'éplucher les comptes du club et préparer le terrain pour l'équipe qui aura à le faire de son marasme après deux saisons noires où la grogne des supporters n'a cessé de grandir avec les mauvais résultats.