Jusqu'à maintenant, certains diplômes délivrés par l'UFC n'étaient pas reconnus par la Fonction publique. S'agit-il de la fin du cauchemar des étudiants ? Probablement, à en croire la promesse du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. Il a annoncé, hier à Alger, que son département était «en passe d'élaborer un projet de réforme de l'Université de la formation continue (UFC)». «Le diplôme accordé par cette université est national et reconnu systématiquement par les institutions de la Fonction publique», promet le ministre. «Le ministère de l'Enseignement supérieur s'attelle à préparer un projet de réforme de l'UFC, qui a été créée en vue d'assurer la formation continue et la formation à la demande, au profit des fonctionnaires de l'administration publique et des secteurs socioéconomiques, tout en offrant l'opportunité aux personnes ayant un niveau de troisième année secondaire d'y accéder», a indiqué le ministre. En vertu de ce projet, l'UFC aura le statut d'université comme les autres universités nationales, mais la présence des étudiants ne sera pas obligatoire et l'enseignement sera prodigué à distance via des moyens technologiques modernes, en vue de permettre aux personnes «qui ne peuvent assister de façon assidue aux cours de poursuivre leurs études universitaires et d'alléger ainsi la pression sur les universités. Le ministère de l'Enseignement supérieur a procédé, au cours de cette année universitaire, ‘à la généralisation' de ce type d'enseignement pour ‘les étudiants en master' puis sera généralisé prochainement aux doctorants des différentes spécialités, ce qui permettra une prise en charge des étudiants en constante augmentation à chaque rentrée universitaire», a estimé M. Hadjar. Il rassure que l'UFC «continuera» à assurer la formation continue aux fonctionnaires des différents secteurs, par le biais de «la contractualisation» ou «à titre individuel».