Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a annoncé, jeudi dernier, à Alger, que son département compte se lancer dans un projet de modernisation de l'Université. Il a fait savoir que le ministère est en train d'élaborer un projet de réforme de l'Université de la formation continue (UFC). La nouveauté : le diplôme accordé par cette université sera national et reconnu systématiquement par les institutions de la Fonction publique. Le ministère de l'Enseignement supérieur s'attelle à préparer un projet de réforme de l'UFC, qui a été créée en vue d'assurer la formation continue et la formation à la demande, au profit des fonctionnaires de l'administration publique et des secteurs socioéconomiques, tout en offrant l'opportunité aux personnes ayant un niveau de troisième année secondaire d'y accéder, a indiqué le ministre, en réponse à la question posée par la députée Sabra Fatmi lors de la séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur le diplôme d'études universitaires appliquées de l'UFC. Cela dit, en vertu de ce projet, l'UFC aura le statut d'université, mais la présence des étudiants ne sera pas obligatoire et l'enseignement sera prodigué à distance via des moyens technologiques modernes, en vue de permettre aux personnes qui ne peuvent assister de façon permanente aux cours de poursuivre leurs études universitaires et d'alléger ainsi la pression sur les universités. Le ministère de l'Enseignement supérieur a procédé, lors de l'année universitaire en cours, « à la généralisation » de ce type d'enseignement pour « les étudiants en master » puis il sera généralisé prochainement aux doctorants des différentes spécialités, ce qui permettra « une prise en charge des étudiants en constante augmentation à chaque rentrée universitaire », a estimé Hadjar, rassurant que l'UFC « continuera » à assurer la formation continue aux fonctionnaires des différents secteurs par le biais de « la contractualisation » ou « à titre individuel ».