Les professionnels de la pomme de terre très inquiets La semence de pomme de terre, qui est le tendon d'Achille en matière d'activité agricole, continue de faire parler d'elle dans la wilaya de Mostaganem. En effet, de nombreux producteurs ont affirmé, hier, qu'à cette allure, elle atteindra les 100 DA le kg dans les prochaines semaines. Selon eux, la raison demeure la non-disponibilité de la semence importée. En principe, l'ensemencement devait se faire début novembre pour une récolte de la primaire en mars prochain. «Des centaines d'hectares ont été préparés pour recevoir les tubercules, mais hélas !», soupire Hadj Mohammed, qui a réservé à cette culture près de 100 ha. D'autres producteurs affirment que des pétitions ont été adressées aux services compétents, notamment au wali, pour débloquer la situation. Ces fellahs refusent catégoriquement d'utiliser la semence locale en provenance de Aïn Defla, qui, affirment-ils, a un très faible rendement par rapport à la semence importée. Le port de Mostaganem reçoit habituellement quelque 120 tonnes de semence, surtout des pays scandinaves. Pour cette année, aucun arrivage n'a été enregistré, apprend-on. A noter que la wilaya de Mostaganem compte quelque 3500 fellahs spécialisés dans la culture de pomme de terre. La prochaine récolte est, pour le moins qu'on puisse dire, assez compromise, vu la situation actuelle. Des sites forestiers dans un état déplorable Malgré les efforts déployés par l'APC de Benabdelmalek Ramdane, 32 km à l'est de Mostaganem, et la Conservation des forêts, les sites forestiers récréatifs sont dans un état déplorable. Le spectacle qu'offrent ces sites est désolant et cela d'autant plus que ces espaces ont nécessité des sommes colossales pour leur aménagement et leur protection. Bon nombre de tables, chaises et balançoires ont été saccagées et même des cordes de balançoires ont été volées. Il a été aussi constaté que ces sites, créés pour les loisirs et les retrouvailles entre familles et amis ou, encore, pour la pratique sportive, sont devenus au fil du temps, et par manque de sécurité, des lieux malfamés, où, le soir, il est déconseillé de s'y aventurer. Ces sites d'une grande beauté, qui s'étalent sur une grande superficie, se sont transformés ces derniers temps en lieux ouverts à toutes les nuisances. Des visiteurs interpellent les responsables concernés pour prendre les mesures nécessaires pour remédier à cette situation. Qui fait fuir les investisseurs en aquaculture ? Suite aux informations qui lui sont parvenues relatives à la fuite des investisseurs en aquaculture à Mostaganem, lors de la 3e session APW, le wali de Mostaganem a interpellé les responsables concernés. «C'est malheureux, à Adrar, on investit dans la pêche et nous à Mostaganem, une ville côtière, nous n'avons rien fait». Devant cette déplorable situation, il a instruit les responsables du secteur de la pêche d'ouvrir les portes aux investisseurs et de les aider à concrétiser leurs projets. Des membres de l'APW souhaiteraient que le chef de l'exécutif ouvre une enquête concernant cette situation. Depuis belle lurette, deux sites ont été retenus pour abriter des projets aquacoles dans les communes de Stidia et Sidi Lakhdar, cependant rien n'a été concrétisé. Le site de Stidia, d'une superficie de 2 ha et celui de Sidi Lakhdar, de 1 ha, sont réservés à la mise en place de cages flottantes pour la production du loup de mer et de la daurade. Partenariat entre l'université et Samsung Un contrat académique et économique a été signé, ce lundi, à l'université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem, pour permettre aux étudiants et chercheurs de la faculté des sciences et de la technologie, de bénéficier de stages pratiques à la station de production d'électricité du groupe Samsung C&T, implanté à Sonacter. La convention inclut aussi la possibilité de recruter certains des stagiaires jugés compétents par le groupe coréen. L'accord a été signé par le président de l'UMAB, le Dr Mustapha Belhakem, et le représentant du groupe coréen et président de la station de production d'électricité. A noter que la station, dont le coût de réalisation est estimé à 1 milliard de dollars et dont la capacité de production est de 1450 mégawatts, entrera en service en 2012, en contribuant avec 6% à la couverture du pays en électricité et avec 700 postes d'emploi directs, est une première du genre en Algérie et en Afrique.