La clôture du 1er Salon baptisé Arab Reading Challenge, dédié à la lecture en langue arabe -— 'étant déroulé du 14 au 19 décembre, au palais de la culture Moufdi Zakaria, à Alger — a été ponctuée, hier après-midi, par une cérémonie organisée par le Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL). Le concept Arab Reading Challenge est une initiative visant à encourager les écoliers et autres collégiens du monde arabe à lire. Elle a été lancée par Cheikh Mohammad Bin Rashid Al Maktoum, vice-président et Premier ministre des EAU et gouverneur de Dubaï (Emirats arabes unis). La grande ambition de ce projet est d'encourager un million d'apprenants dans le monde arabe à lire… 50 millions de livres. Une promotion de la lecture durable et régulière dans les établissements, et à travers un système intégré de supervision pédagogique tout au long de l'année scolaire. L'Arab Reading Challenge, en guise d'encouragement, offre des prix en espèces et incitatifs aux élèves, aux familles et aux superviseurs (enseignants) qui y participent. La valeur totale des mesures incitatives sera de 3 millions de dollars (environ 11 millions de dirhams). La preuve est la prouesse de cet écolier algérien de six ans, Mohamed Farah Djeloud, grand gagnant du concours de lecture Arab Reading Challenge, en décrochant le premier prix. Une distinction dotée de 150 000 dollars (17 millions DA). Ce Salon a regroupé une soixantaine d'éditeurs proposant des ouvrages en langue arabe. Etaient présents à la cérémonie de clôture, en l'honneur de tous les éditeurs ayant participé à cet événement, le secrétaire général du ministère de la Culture, Smaïn Oulebsir, Lakhdar Bentorki, directeur général de l'Office national de la culture et de l'information (ONCI), l'inspecteur général (pédagogique) du ministère de l'Education nationale, Bensalem Saïd, le directeur du Centre national du livre (CNL), Hassan Bendif, l'ancien ministre de la Formation professionnelle et sénateur, Hadi Khaldi, le recteur de l'université Alger 2 (Bouzaréah), Hamid Khemisti, le moudjahid et professeur, Mohamed Larbi Zoubiri, le DG de l'ANEP, Djamel Kaouane, le DG de l'ENAG, Kamel Yahiaoui, des inspectrices de l'éducation nationale, notamment Chaouati Nacéra, ainsi que des membres du SNEL. Dans son allocution de clôture, Ahmed Madi, président du Syndicat national des éditeurs (SNEL) déclarera : «Nous souhaitons que ce projet soit un point de départ qualitatif, un précieux acquis pour la culture algérienne. Nous soutenons les partenariats effectifs entre le Syndicat et les institutions nationales en matière de projets culturels œuvrant pour le lecteur algérien en lui fournissant le livre dans toutes les communes. Le SNEL est disponible et prêt à consentir tous les efforts et conférer tous les moyens nécessaires pour la réussite de ce défi dévolu à la lecture, en investissant dans les potentialités des talents algériens.» En cette occasion, le prix Tahar Ouettar, récompense littéraire, a été lancé, sous les auspices de l'association Nawafid Thakafia (fenêtres culturelles) et le SNEL.