La réalisation d'un plan de circulation adapté à la nouvelle donne urbaine est l'une des priorités à mettre en œuvre dans la ville de Chelghoum Laïd. Pour la simple raison que, dans sa partie centrale, la ville est «étouffée» à cause d'une circulation routière intense. En plus de dizaines de taxis urbains qui sillonnent à longueur de journée, cet itinéraire pour desservir deux des plus grands quartiers de la ville, Fadhila Saâdane et les Abdallah Bacha, des milliers de véhicules y transitent. Pourtant, des possibilités de passer par des contournements pour éviter les voies encombrées du centre-ville existent. À chaque blocage de la circulation, c'est un carrousel tonitruant de coups de klaxon intempestifs qui est déclenché. Aux dires de quelques habitants sur ces accès tumultueux, «cela fait un bail qu'ils endurent ce supplice». À signaler que les quartiers les plus mouvementés sont incontestablement ceux de Larbi Ben M'hidi, Zighoud Youcef, la cité des Chouhada, la cité du Stade, et la liste est encore longue. Les citoyens de toutes ces zones ne trouvent la paix qu'à la tombée de la nuit et même au-delà durant la période estivale. Décongestionner la ville par la mise en œuvre d'un plan de circulation adapté est l'unique voie qui permet de renouer avec la tranquillité.