Au lendemain des travaux de l'assemblée générale ordinaire de la FAF tenue lundi dernier au CTN de Sidi Moussa et l'installation de la commission des candidatures en prévision de l'AG élective du 20 de ce mois pour l'élection du président et du bureau fédéral de l'instance, c'est toujours le flou concernant les prétendants pour briguer le poste de président de la FAF. Un suspense entretenu notamment par l'actuel patron de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, fort du soutien à la limite du démesuré de la majorité des membres de l'assemblée générale et clairement affiché à travers des pancartes et autres ovations, mais qui n'a pas pour autant amené l'actuel patron de la FAF à s'exprimer sur son intention de briguer ou non un quatrième mandat, le troisième de suite. Outre les intentions cachées de Raouraoua, mais du reste attendues au vu de tout ce qui a été dit et surtout la polémique née du bras de fer entre El Hadi Ould Ali, le ministre de la Jeunesse et des sports et le patron de la FAF. Il faut dire que trois jours après une AG des plus particulières à moins de trois semaines des élections et dix jours seulement de la date butoir du 12 mars pour le dépôt des candidatures, les prétendants ne se bousculent pas au portillon. Aucun écho ne nous est parvenu alors qu'ils étaient nombreux il y a quelques jours ceux qui envisageaient de déposer leur candidature pour briguer le poste tant convoité de président de la FAF. Les quelques voix qui se sont exprimées sur le sujet se sont vite éteintes et pour cause : la donne a changé. Raouraoua, annoncé quasi partant, n'a pas dit son dernier mot et le spectacle offert lundi dernier à Sidi Moussa par les membres de l'AG conforte bien la thèse d'une probable candidature de l'actuel patron de la FAF à sa propre succession, lui qui s'est targué du reste d'avoir réussi sa mission à la tête de l'instance qu'il dirige depuis huit ans. Inéligibilité Les intentions de Raouraoua de poursuivre sa mission à la tête de la FAF avec le soutien des membres de l'AG ne sont visiblement pas le seul rempart à cette défection de candidats pour la présidence de la fédération. Si certains prétendants jouent un double jeu avec cette la fameuse réplique «se présenter si Raouraoua n'est pas candidat», d'autres butent sur un problème beaucoup plus sérieux : leur inéligibilité. Dans ce registre, on citera Rabah Madjer, qui avait fait face à la même problématique lors de l'élection de 2014, n'étant pas membre de l'AG, laissant la voie royale à Raouraoua pour une 2e candidature de suite (après celle de 2009), sans aucun concurrent. Un scénario qui risque de se répéter donc le 20 mars avec Raouraoua, même si ce dernier n'a pas annoncé officiellement qu'il se représenterait à nouveau et se retrouverait comme unique postulant à sa propre succession.