Mercredi dernier, les experts chargés de l'application du programme de la Commission européenne de mise à niveau des entreprises algériennes « Euro Développement PME » (ED-PME) ont organisé, en collaboration avec la chambre de commerce de Tlemcen, au siège de cette dernière, une journée d'information. Elle a porté essentiellement sur les mesures prises dans ce programme, ses principales étapes, les conditions de son application et des témoignages de quelques entreprises l'ayant contracté. La rencontre s'est scindée en deux parties : la première était réservée à la présentation de l'ED-PME et ses résultats atteints, alors que le débat a constitué la seconde étape. Néanmoins, selon les présents à cette rencontre, trois contraintes sont à déplorer. D'une part, l'éligibilité des entreprises intéressées par ce programme qui pose un grand problème du système bancaire algérien où les entreprises ne sont pas toujours appuyées financièrement. La deuxième contrainte a trait à la lenteur de la procédure de mise à niveau. A ce titre, l'on apprend que neuf cabinets d'expertise ont été sélectionnés par la commission européenne et, de fait, « les experts de l'ED-PME se trouvent coincés, n'ayant pas grand champ de manœuvre pour mener la mise à niveau. Ils doivent seulement choisir parmi ce nombre de cabinets. » C'est pourquoi les délais peuvent atteindre jusqu'à six mois avant de décider une quelconque intervention. Ce n'est qu'à partir du mois d'avril 2005 qu'un seul et unique bureau (algéro-européen) sera désigné pour cette opération, soit deux années avant la fin du programme. La troisième et dernière contrainte est celle liée au commerce informel.