L'ophtalmologie, la gériatrie et les autres… Le siège de la wilaya a abrité le 11 novembre, une cérémonie de signature du contrat de concession du terrain où sera érigée la future clinique d'ophtalmologie cubaine, au niveau du plateau d'El Bez, d'une capacité de 80 lits. Cette superficie de 3 ha, qui sera dirigée par une équipe cubaine qui prendra en charge, avec des équipements de pointe, la prévention, le dépistage et le traitement de toutes les maladies inhérentes aux yeux. A-t-on réservé une importance de premier ordre à la formation ? C'est bien beau de construire des bâtiments, mais il est souhaitable de mettre en place un efficient plan de formation, l'exemple de la maternité de l'hôpital mère et enfant du CHU qui fonctionne actuellement sans gynécologue doit donner à réfléchir aux initiateurs des grands projets dont la pérennité et l'efficacité reposeront inévitablement sur les compétences qu'on doit former et stimuler. Cela est valable pour la gériatrie et le centre anticancéreux, les autres structures du futur pôle médical devant, faut-il le rappeler pour la énième fois, s'appuyer sur la formation graduée devant assurer une bonne prise en charge des patients, c'est la condition sine qua non de la réputation de tout établissement hospitalo-universitaire digne de ce nom. Quand l'APC ferme les yeux La dernière sortie du wali, à travers les quatre coins de Sétif, qui n'est plus belle et propre, a mis la lumière sur de nombreuses tares et maux, à l'origine de la décrépitude de Sétif qui n'est propre qu'en apparence, aux yeux des nostalgiques et des aveugles adeptes de la fuite en avant. On citera, à titre d'illustration, la question de 718 constructions illicites qui traîne tel un boulet, recensées et sanctionnées par des procès-verbaux d'infractions établis pourtant par les éléments de la police d'urbanisme. Les arrêtés de démolition n'ont été concrétisés qu'à hauteur de 16%. Uniquement, 113 démolitions ont été donc exécutées. Ce faible taux résulte, selon une source digne de foi, de l'absence du P/APC ou de son représentant, ainsi que du forfait des moyens d'intervention. Ces raisons n'ont pas été acceptées par les autorités de la wilaya qui ont sommé les gestionnaires de la municipalité de prendre le taureau par les cornes. L'on apprend que la commission de daïra prendra ces jours-ci des mesures concrètes devant éradiquer ces constructions qui portent atteinte à l'environnement de la capitale des Hauts-Plateaux n'ayant pas besoin d'une autre balafre. Sans eau depuis 11 mois Les robinets des appartements du 2e, 3e et 4e étages des 120 Logements (Bizard), jouxtant la mosquée Bachir El Ibrahimi, sont à sec depuis janvier dernier, soit une pénurie qui perdure depuis onze longs mois. Les citoyens qui ont épuisé toutes les voies de recours se sont, en dernier ressort, rapprochés de nos bureaux pour rendre public leur calvaire et alerter le cas échéant les autorités de la wilaya ayant dernièrement procédé à la mise en service du forage de la cité Sonatrach, située à quelques mètres des 120 Logements. Ces citoyens expliquent mal ce paradoxe : « L'eau coule à flots H24 au niveau des 80 Logements et à la cité Sonatrach, alors que la nôtre en est privée. Nos différences doléances sont restées sans suite. Le CATO, qui a été avisé, n'a pas non plus donné suite à nos sollicitations », diront nos interlocuteurs. L'un d'eux profite de l'opportunité pour exhiber la facture de l'ADE, « qui ne s'est pas empêché, dit-il, de me facturer une virtuelle consommation (zéro m3) à 326 DA ». Contacté par nos soins, le directeur de l'unité n'est pas, dit-il, au fait de ce dossier. Il invite par-là même les citoyens à se rapprocher de ses bureaux pour prendre en charge le problème exposé.