Le Salon international de l'informatique, de la bureautique et de la communication (Sicom 2017) aura lieu du 5 au 9 avril au Palais des expositions, Pins maritimes (Alger). Un événement qui existe depuis 26 ans et est dédié au secteur des TIC et de la communication dans son ensemble. Cette année, avec le lancement de la 4G et surtout l'amorce d'une économie numérique, le secteur des TIC est appelé à jouer un rôle moteur. Dans ce contexte, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales va communiquer sur les expériences de la numérisation du registre national d'état civil et l'introduction de la biométrie (passeport et carte d'identité). La numérisation de l'état civil a permis de limiter la bureaucratie et la corruption et faire des économies en évitant les stylos, le gaspillage de papier, de gommes et de correcteurs. Le 12 S est délivré en quelques minutes ainsi que le 12 «Archives». Le passeport biométrique est aussi remis dans un délai de 10 à 15 jours. Grâce à l'outil informatique, le citoyen commande de la maison sa carte nationale d'identité numérique. La carte grise est délivrée en une journée alors qu'elle l'était après 6 ou 8 mois ! Cette modernisation joue un rôle de révélateur politique, porteuse de changements. L'informatisation peut être un prétexte pour moderniser non seulement l'administration, mais des pans entiers de l'économie nationale. La modernisation peut aussi faire économiser de l'argent à l'Etat, surtout dans cette période délicate que traverse le pays, caractérisée par une chute brutale des prix du pétrole. Tahar Hadjar, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a avoué qu'en remettant un CD aux nouveaux bacheliers, au lieu de supports papier explicitant l'opération d'inscription, cela a permis au ministère d'économiser quelque 70 millions de dinars (7 milliards de centimes). Idir Hocine, manager de Mira Cards Edition, partenaire de la Safex pour l'événement, a affirmé hier lors d'une conférence de presse que «le Sicom tente de coller aux événements de l'heure, aux décisions du gouvernement et aux évolutions des TIC au niveau mondial. Il s'agit aussi de voir comment l'entreprise algérienne se mue dans un environnement de plus en plus digitalisé». Il reconnaît que «la crise touche le secteur d'une manière brutale». Le nombre d'exposants est de 80 dont 4 étrangers (Autriche, Chine, Emirats arabes unis, France) et plusieurs autres entreprises étrangères seront représentées par leurs distributeurs, voire associés algériens. La Salon s'étend sur une superficie de plus de 4500 m2 pour le professionnel et 400 m2 pour la vente.