Le processus du renouvellement des instances sportives tire à sa fin. L'AG ordinaire du Comité olympique algérien (COA) est programmée pour samedi prochain. Les élections devront avoir lieu quant à elles quinze jours plus tard. Celles-ci sont sensées clôturer ce cycle de renouvellement. Pourtant, deux fédérations n'ont pas encore programmées leurs AGE, à savoir celles de karaté, gérée par un directoire désigné par le MJS, et d'escrime, qui n'a pas encore reçu de la part de cette même tutelle l'autorisation d'organiser la sienne. Abstraction faite sur la fédération algérienne de rugby (FAR), créée il y a deux ans seulement, seules ces deux fédérations n'ont pas encore renouvelées leurs instances. A cet effet, il faut noter qu'il y a eu beaucoup de changements aux présidences des différentes fédérations. Sur un ensemble de 43 instances, près des deux tiers (26 fédérations) ont vu partir leurs anciens présidents. Il s'agit surtout des fédérations les plus en vue, à l'image de celles des sports collectifs, handball, volley-ball, basket-ball, mais surtout football, avec Kheireddine Zetchi comme nouveau président, alors que Mohamed Raouraoua ne s'est pas représenté pour un autre mandat, tous comme celles des sports individuels, comme la boxe, l'athlétisme et le judo, entre autre. Certains nouveaux présidents ont eu déjà par le passé à présider ces mêmes fédérations (Lemouchi au volley-ball, Hamlat au tir). Ainsi, plusieurs présidents de fédérations ont été déclarés inéligibles, à tort ou à raison, par le ministère de la Jeunesse et des sports, pour divers motifs. D'autres ont préférés annoncer leurs départs avant que la tutelle ne prononce leur inéligibilité. Par contre, ce sont 14 présidents de fédérations (près de 33%), dont le plus gros se compte parmi les fédérations non-olympiques, qui ont été «autorisés» à se porter candidats pour un autre mandat et qui ont été par la suite élus. Quelques anciens présidents, qui ont postulé pour un autre mandat, ont perdus leurs élections, comme c'est le cas pour ceux des fédérations d'haltérophilie et du sport universitaire, par exemple. Il faut noter en dernier lieu que dans la majorité des cas, le MJS a évoqué, dans ses décisions relatives à l'inéligibilité des présidents sortants, le manque de résultat. Un «procédé» utilisé, faut-il le dire, par les ministres qui se sont succédé à l'immeuble de la place du 1er mai à chaque fin de mandat des instances sportives.