Dimanche après-midi au sortir du stade, le CABBA est sorti sous des applaudissements du public venu en force pour soutenir les joueurs, au même titre que les Egyptiens d'El Ismaïly. Dimanche après-midi au sortir du stade, le CABBA est sorti sous des applaudissements du public venu en force pour soutenir les joueurs, au même titre que les Egyptiens d'El Ismaïly. Un verdict spontané qui confirme certainement le quitus reçu de la part d'une galerie réputée difficile. Les joueurs n'ont pas démérité sur l'ensemble de la partie malgré l'avis de quelques réticents sur les déficits à combler. Il leur faut plus qu'une dream team. El Ismaïly, dans des déclarations d'avant-match, avait clairement et sans équivoque fait savoir ses intentions de remporter, ici même à Bordj, le match. Fort de son capital-joueurs, trois internationaux titulaires dans l'équipe nationale d'Egypte en plus du Kényan Johnson mais surtout de son expérience dans les différentes compétitions internationales auxquelles il a pris part ces dernières années, El Ismaïly s'est présenté au stade du 20 Août en véritable « Goliath ». Biskri avait clairement fait savoir qu'« un château ne peut pas être construit en trois semaines » ; illusion faite à sa prise de fonction. Nous reconnaîtrons à Biskri la bonne image imprimée au CABBA depuis son arrivée. Dimanche donc, les Egyptiens, eux mêmes, ont reconnu avoir souffert devant un CABBA qui en voulait et, de l'aveu même du coach hollandais d'El Ismaïly, « les deux équipes se reverront dans une semaine à chances égales ». A Bordj, l'absence d'un finisseur s'est fait cruellement ressentir. D'ailleurs, la faiblesse du compartiment offensif en est la meilleure expression. Avec uniquement 7 buts en 10 matches, le CABBA ne marque vraiment pas. Pour revenir au match d'El Ismaïly, un score vierge est un résultat piège pour les deux équipes où le CABBA n'ayant plus rien à perdre peut se permettre de rêver. Cette fois-ci, la pression sera sur le club égyptien dans le chaudron de l'académie militaire en Egypte. Biskri, serein à la fin du match, a dit que « la priorité n'est que le championnat, on jouera plus ‘'libérés'' au retour », et là tout le monde l'aura compris, la Champions League n'étant que fantaisie, c'est la lutte pour le maintien qui constitue actuellement au CABBA le sujet de discussion et là, c'est une autre paire de manches.