L'ASMO a dû attendre la 30e et dernière journée pour sauver les meubles et éviter une relégation qui n'était point sienne à l'orée de la saison. Et pour cause, le club séculaire de la ville d'Oran avait tablé sur l'accession et avait toutes les faveurs des pronostics pour rejoindre le plus tôt possible l'élite. Un bide de trop pour cette équipe qui a écrit ses plus belles lettres de noblesse durant l'âge d'or du football algérien. Cette fois-ci, les Asémistes risquent de végéter longtemps en Ligue 2, si une solution adéquate n'est pas trouvée le plus tôt possible. Les résultats en dents de scie, avec une dilapidation énorme de points à domicile, a failli achever un club qui avait largement le plébiscite pour prendre la route du palier supérieur sans que personne trouve à redire, du fait que le challenge de ce palier fut en dessous de la moyenne, où presque la moitié des locataires aspirait à jouer les trois tickets donnant droit à la Ligue 1. Le comble dans tout cela, l'ASMO n'a pas su manœuvrer au moment crucial de la compétition et pouvait facilement prendre le dessus sur les trois lauréats de cette saison. Après le lâchage de Henkouche, un ancien du club, Benchadli essayera tant bien que mal de remettre sur rails un team des plus convalescents, mais rien n'y fit. L'ASMO, durant la manche retour, sombra de derechef et a failli de peu se retrouver en division 3, elle a dû cravacher ferme pour sauver la mise. Espérons que l'entourage de cette équipe fera table rase sur les moult convergences et donne un grand coup de pied dans la fourmilière afin que le club retrouve son lustre d'antan en jouant en Ligue 1, et pourquoi pas, jouer les premiers rôles comme au bon vieux temps.