Quelques jours après avoir été suspendu de son poste par le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), le président de la Fédération algérienne de boxe (FAB), Mohamed Madjid Nahassia, a réagi en affirmant, hier, que la décision du MJS est arbitraire et non fondée. «J'insiste pour dire que ma suspension par la tutelle est injuste. Une décision sans précédent qui n'est pas conforme à la réglementation et aux règles de l'instance internationale (AIBA). Malheureusement, les lois de la République algérienne sont bafouées par les commis de l'Etat. A cet effet, je compte saisir la Fédération internationale.» A la suite de la suspension provisoire de Nahassia, c'est le vice-président de la Fédération, Abdeslam Draa, qui a été désigné pour assurer l'intérim et préparer l'assemblée générale extraordinaire (AGEx). A noter que le président de la FAB avait démis de ses fonctions l'entraîneur national Brahim Bedjaoui pour mauvais résultats enregistrés aux 4es Jeux de la solidarité islamique de Bakou 2017. Une décision intervenue juste avant sa suspension suite à un retrait de confiance de la part du bureau exécutif. Nahassia se justifie à ce propos en estimant que le MJS a été induit en erreur : «Les membres de la FAB m'ont fait un retrait de confiance pour soi-disant mauvaise gestion. Ces derniers ont induit en erreur le MJS à propos de l'existence de deux équipes nationales de boxe. Ce qui est archi-faux, il n'y a qu'une seule équipe nationale de boxe.»