La deuxième phase de la campagne de don de sang dans le milieu de la police a été lancée dimanche à l'hôpital central de la Sûreté nationale (les Glycines) pour renforcer l'action humanitaire et de proximité et aider les patients qui ont grandement besoin de ce produit vital, notamment les victimes des accidents de la route. Ont pris part à cette initiative, organisée à l'occasion de la Journée mondiale du don de sang, célébrée le 14 juin dernier, des cadres, des agents et des gradés de la Sûreté nationale, sous la supervision du contrôleur de police, inspecteur général de la Sûreté nationale, Mohamed Tahar Hachichi, qui représente le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel. Pour faire aboutir l'opération, qui se poursuivra jusqu'à aujourd'hui au niveau des services de police et à travers l'ensemble du territoire national, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a déployé, en collaboration avec les instances compétentes, tous les moyens matériels et humains nécessaires, dont une équipe médicale pluridisciplinaire, des ambulances et des centres de transfusion sanguine conformes aux normes en vigueur. La campagne, qui s'est déroulée en présence de l'Agence nationale du sang et la Fédération algérienne des donneurs de sang, s'inscrit dans le cadre du Plan national annuel de don de sang dans le milieu de la police pour renforcer l'action de proximité, améliorer la prise en charge des malades et sauver des vies humaines. Ladite opération, qui s'inscrit en prolongement de la première phase, organisée du 28 au 30 mars derniers, à l'occasion de la Journée maghrébine du don de sang à travers les différents services de police, avait connu un grand afflux des éléments de la police, voulant donner leur sang en faveur des malades hospitalisés. La première campagne avait permis de collecter près de 6000 poches de sang au profit des patients, contre 16059 en 2016. 8097 poches de sang ont été collectées en 2013, contre 7160 poches en 2014 et 14498 en 2015. Cette initiative humanitaire se veut une tradition visant à ancrer l'action humanitaire et solidaire dans les rangs des éléments de la Sûreté nationale et à renforcer l'action de proximité entre la police et les différentes catégories de la société pour sauver des vies humaines, notamment les victimes des accidents de la route.