La direction de la Protection civile de la wilaya de Béjaïa a rendu public, hier, son bilan des interventions pour éteindre les différents incendies qui se sont déclarés dans la journée du 12 au 13 juillet. Le bilan fait état de pas moins de 31 incendies recensés sur tout le territoire de la wilaya, maîtrisés dans leur ensemble, et les plus importants sont au nombre de 9. A commencer par celui de la localité d'Ath Youcef, dans la commune d'El Kseur, maîtrisé à 80%, selon le bilan, et qui a nécessité le jumelage des moyens de l'APC d'El Kseur et ceux de plusieurs localités environnantes, ceux de la Direction des forêts, appuyés par l'aide salutaire et décisive des riverains. Pour les autres incendies, ils se sont produits dans les localités d'El Kadous (commune d'Ouzellaguène), Tazrout (Adekkar), Cheurfa (Toudja), Ighil Yedou (Fenaïa-Ilmaten), Akentas (Feraoune), Merzoug (Tibane), Ibourayene (Tifra), et Iwraghène (Beni Melikèche). Le bilan ajoute que les communes concernées par les divers feux sont les communes de Béjaïa, Adekkar, Tichy, Sidi Aïch, Tifra, Amizour, Taskeriout, Aokas, Souk El Ténine, At Smaïl, El Kseur, Kherrata et Oued Ghir. Ces incendies, qui ne constituent plus un danger pour les riverains, ont été cependant derrière la destruction de plusieurs hectares de couvert végétal (500 hectares le 12 juillet), entre broussailles, oliveraies, chêne-liège, arbres fruitiers. La destruction de ruchers est également à déplorer. La Protection civile souligne toutefois que les incendies lui ont causé beaucoup de difficultés et ont «influé négativement» sur ses interventions, à l'instar de la simultanéité de l'éclosion des incendies, la rareté des points d'eau, le relief accidenté et l'absence d'accès. La Protection civile salue au passage les riverains et les autorités locales qui «nous ont aidés à maîtriser ces foyers». Hier, les températures étaient plus supportables que lors des deux journées précédentes et les fumées qui couvraient pratiquement toute la vallée de la Soummam et d'autres régions, comme les localités de la côte est de Béjaïa, se sont dissipées. Mais les riverains, notamment ceux qui habitent dans les régions montagneuses, restent sur le qui-vive par peur de nouveaux départs de feu.