Une bonne gestion de cette deuxième manche qui sera sans nul doute plus difficile que la précédente sachant que l'ogre saoudien, qui s'est séparé de son ex-coach, Wahid Halilhodsic, s'est attaché les services du Serbe, Dimitri Davidovic, devant l'aider à renverser la vapeur, permettra à l'entente de passer sans casse cet écueil. Le passage à la phase des poules agrémenté par un bon pactole est l'objectif des deux formations qui fouleront la superbe pelouse de l'Emir Abdallah El Faïcel stadium, avec des intentions diamétralement opposées. Auréolé par l'avance de trois buts, entachés par la réalisation de Borghetti, le onze sétifien, qui se trouve aux lieux-saints depuis jeudi dernier où il s'est en principe acclimaté aux conditions climatiques, devra sortir le grand jeu pour damer le pion à l'ogre saoudien, qui va sans nul doute employer tous les moyens pour dompter l'aigle noir devant avant tout bien supporter la pression du round d'observation qui sera vraisemblablement infernal. Balaoui, le boss saoudien, qui veut mettre tous les atouts de son côté, s'est payé plus de 30 000 tickets à offrir aux fans, invités à prêter main forte à la bande de Davidovic qui va apporter certains correctifs et pourquoi pas chambouler carrément l'effectif. Pour cela, il vient de faire appel à six espoirs (Hamed Abou Rabaâ, Ali Falata, Salmane El Nemri, Abdellah Djamaâne, Akli El Garni et Ouanif El Hazazi) et ce, pour insuffler du sang neuf et une nouvelle dynamique à l'équipe qui a, nous dit-on, visionné plusieurs cassettes devant l'aider à décortiquer le jeu, les forces et les faiblesses de l'entente qui ne s'est pas déplacée pour faire du tourisme. Sétif, qui ne veut pas vendre la peau de l'ours avant l'heure, n'a pas l'intention de baisser la garde surtout devant l'une des meilleurs formations d'Asie, décidé à tout faire rien que pour sauver sa saison. « Pour défendre notre acquis et assurer définitivement notre qualification, on doit livrer une grande bataille », dira le coach de l'ESS qui vient de recevoir une autre offre alléchante de Balaoui qui tient plus que jamais à enrôler El Hadj Aïssa. Pour sortir indemne de cette confrontation à grands enjeux, les partenaires de Maïza doivent éviter les provocations, les pièges de l'arbitrage sachant qu'ils auront fort à faire face aux « préférés » des initiateurs de la compétition, quelque peu contrariés par la « première sortie » des sétifiens qui ont leur destin entre les mains.