C'est la panique dans l'entourage du président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, après la déclaration accordée au journal Essabah (19 août 2017) où il affirme : «La CAF allait faire tout son possible pour que la CAN-2019 soit une réussite au Cameroun.» Cette phrase a produit l'effet d'une bombe dans les rangs de ceux qui voyaient déjà la CAF retirer au Cameroun l'organisation de la CAN-2019 et l'offrir sur un plateau d'argent au Maroc. La sortie du Malgache a été qualifiée de «retournement de veste très dommageable pour un président qui disait, lors du symposium de la CAF organisé en juillet dernier au Maroc, que le tournoi ne pouvait se dérouler au Cameroun parce que ce pays ne serait pas prêt pour organiser une CAN à 24 équipes». Les autorités camerounaises n'avaient pas tardé à réagir et tancer Ahmad Ahmad sur la question. Issa Hayatou, que le président de la République a nommé patron de l'organisation de la CAN-2019, a rappelé à son successeur ses obligations vis-à-vis des règlements et des engagements pris par la CAF au temps où le vieux briscard présidait aux destinées de la CAF. Quelle explication donner au retournement de veste du nouveau président de la CAF ? Quelles conséquences aura cette déclaration sur l'avenir d'Ahmad Ahmad à la tête de la CAF ? Wait and see.