Sauf imprévu, la passerelle de Mers El Kébir sera livrée au premier trimestre 2007. Le délai de réalisation a été fixé pour 6 mois. Quant au coût du projet, dossier géré par la DPAT, il avoisine le milliard de centimes. L'œuvre en question consiste en la réalisation d'une passerelle qui reliera les deux rives au niveau du quartier Ouarsenis de Mers El Kébir. Ce petit pont, destiné à la circulation des piétons, permettra à ces derniers de traverser dans les deux sens l'autoroute qui conduit d'Oran vers Aïn El Türck et traverse la commune de Mers El Kébir. Il faut noter que l'inscription du dit projet devait répondre à une préoccupation des habitants en matière de sécurité routière. En effet, étant un axe à forte circulation, le tronçon liant ce quartier à l'entrée de la ville a connu une augmentation des accidents de la circulation, faisant plusieurs victimes. Le dernier incident en date remonte à moins de deux années, coûtant la vie à une vieille dame, violement fauchée par un automobiliste roulant à grande vitesse. Cet incident sera celui qui fera déborder le vase, car il succédait à un autre accident de la route ayant fauché, moins de 6 mois auparavant, la vie à une enfant de six ans. Le ras-le-bol des citoyens sera alors manifesté par des débordements allant jusqu'au blocage de la circulation aux automobilistes. Des pneus seront brûlés et des échauffourées opposeront même les protestataires aux forces de l'ordre. L'ordre finira par s'installer après la pose provisoire de dos d'âne, en attendant l'aboutissement du projet de réalisation d'une passerelle, comme c'est le cas aujourd'hui. Cependant, jamais autant d'eau n'a coulé sous un pont que celui de Mers El Kébir, tant celui-ci ne suscitait pas l'intérêt des responsables locaux qui voyaient en le projet une dépense inutile. Il aura fallu toute la dissuasion de la daïra pour voir enfin le projet se concrétiser.