Les consommateurs à travers la région des Ouadhias, au sud de Tizi Ouzou, ne savent plus à quelle autorité s'adresser pour stabiliser les prix des fruits et légumes sur les marchés. Les prix sont caractérisés par leur inaccessibilité depuis le début de l'été. «Nous avons cru qu'après l'Aïd et la rentrée scolaire le marché allait se calmer. Hélas, ce n'est pas le cas. La cherté est maintenue. Nous n'arrivons plus à assurer le minimum à nos familles», tempêtera un citoyen rencontré au marché des Ouadhias. En effet, après une virée à travers le marché et les différents points de vente, le constat est le même, c'est la hausse généralisée. A commencer par la tomate fraîche, un produit de saison qui se vend à 200 DA le kilo. La laitue, les poivrons et les piments sont affichés à 100 DA le kilo. La pomme de terre a atteint le prix de 60 DA. Les courgettes, les carottes et les navets sont vendus respectivement à 130, 80 et 100 DA. Les haricots verts sont toujours aussi chers et culminent à 220 DA le kilo. Le constat est le même pour les fruits, qui demeurent des produits quasiment intouchables. Le raisin, un fruit de saison, se vend entre 160 et 420 DA. Les dattes et les bananes sont affichées à 800 DA. Les pommes locales à 250 DA. Le melon et la pastèque se vendent à 80 et 60 DA le kilo. «Les viandes ne figurent jamais dans nos assiettes. Les responsables concernés sont appelés à intervenir pour ramener les prix à la baisse et nous épargner la malnutrition», appellera un chef de famille. Quant aux raisons de cette cherté, les commerçants que nous avons questionnés trouvent que c'est «la spéculation qui fait monter les prix. Nous achetons cher et nous vendons cher», disent-ils.