Les services de la wilaya s'attellent à «constituer une banque du foncier pour préparer la réalisation éventuelle de nouvelles formules de logement que proposera la tutelle». Le wali d'Oran, Miloud Cherifi, a effectué, lundi, une visite d'inspection des projets de développement dans les communes balnéaires de Mers El Kébir, Aïn El Turck et Bousfer. Ce fut l'occasion pour le premier responsable d'El Bahia de réaffirmer la disposition des services de la wilaya de lutter contre les constructions illicites et non conformes aux règles d'urbanisme. En effet, intervenant à Bousfer, M. Cherifi a affirmé que «les règles de construction et les normes urbanistiques doivent être appliquées avec toute la rigueur nécessaire pour embellir et sauvegarder l'image des villes, notamment dans les zones balnéaires où le foncier fait l'objet de convoitises et de dépassements». Le wali a également rappelé à cette occasion que les services de la wilaya s'attellent à «constituer une banque du foncier pour préparer la réalisation éventuelle des nouvelles formules de logement que proposera la tutelle». Il a souligné que les assiettes foncières récupérées suite aux opérations de relogement et de démolition du vieux bâti entrent dans cette perspective. Le wali rappellera, à cet effet, la démolition dernièrement de 26 habitations illicites dans la localité de Bouaâmama, en soulignant que l'opération va concerner toutes les communes de la wilaya. M. Chérifi a fait savoir que les pouvoirs publics s'attellent à récupérer un maximum d'assiettes foncières afin de mettre à exécution un certain nombre de projets, notamment dans le cadre du logement et éradiquer ainsi les bidonvilles. A noter que lors de son déplacement à El Ançor, le wali a supervisé les travaux du projet des 500 logements LPL confiés à une société indienne et dont le taux d'avancement avoisine les 95%. La date de réception a été fixée à la fin de l'année en cours. En outre, le wali avait inspecté les travaux du branchement entre Mers El Kébir et la corniche supérieure, soit une route d'évitement de cinq kilomètres qui a pris beaucoup de retard. Selon les explications de la directrice des travaux publics, Mme Belmegdad Djamila, «le ralentissement des travaux est dû aux éboulements et affaissements survenus une fois le chantier lancé». La responsable des travaux publics à Oran a fait savoir qu'un «mur de soutènement était en cours de construction sur une longueur de 243 mètres à travers pas moins de 86 pieux d'une profondeur importante». Ceci devrait offrir une protection aux usagers de cette route, mais également permettre la poursuite des travaux de ce projet qui doit être livré cette année, selon le wali d'Oran qui a assuré que la wilaya prendra en charge les coûts supplémentaires, soit 70 milliards de centimes, nécessaires pour contrer les difficultés liées au relief. «Et si ça ne suffit pas, nous procéderons à un montage financier, le plus important, c'est d'avancer dans les travaux et de ne pas s'arrêter», a lancé le wali. En outre, le wali a procédé à la plantation symbolique d'un arbre à Bousfer dans le cadre du projet dit «Ceinture verte» devant aboutir au boisement de 50000 arbres, dont 5000 ont déjà été plantés.