La cité Mohamed Ferradj, ex-Bananiers, croule sous les ordures. Et pour cause, les bacs à ordures en plastique ont été brûlés par des délinquants et les ménages se sentent alors contraints de jeter leurs sacs-poubelle à même le sol. «Des délinquants qui rôdent dans notre quartier ont brûlé tous les bacs à ordures l'été dernier. A ce jour, ces bacs n'ont pas été remplacés. La première victime est notre environnement», témoigne une résidante de la cité en question. En effet, un décor désolant s'offre au milieu de la cité, surtout dans les environs du stade du quartier. Des tas de déchets sont éparpillés çà et là, alors que les agents de nettoiement n'arrivent plus à les ramasser convenablement. Ce qui attire l'attention par contre est l'existence de bacs à ordures au niveau des bâtiments qui donnent sur une route principale. «Même s'ils sont brûlés, ces bacs sont vite remplacés, car cela concerne la façade du quartier. Deux poids, deux mesures, ou une manière de plaire aux responsables qui passent par les axes routiers à grande circulation», regrette un riverain. Pendant ce temps-là, les moustiques et les rongeurs trouvent leur compte dans la cité des Bananiers, une cité qui ne porte surtout pas son nom…