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Beni Mered : Diar El Bahri croule sous les ordures
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Publié dans El Watan le 25 - 09 - 2011

Le quartier de Diar El Bahri (Beni Mered), résidentiel auparavant, est devenu rapidement une cité dortoir où s'alignent, à perte de vue, des bâtiments neufs construits sans un environnement urbanistique adéquat.
L'accélération de la dégradation du cadre de vie est le résultat du laisser-aller des autorités locales et de l'incivisme des «citoyens-assistés» qui attendent tout de l'Etat. Les odeurs fétides dégagées par des montagnes d'immondices se sentent à des centaines de mètres, jusqu'aux espaces de jeux, très fréquentés par les enfants. «Les services de nettoiement attendent que les ordures s'accumulent pour venir les ramasser. Quelquefois, elles sont brûlées sur place et les fumées qui s'en dégagent pénètrent dans toutes les maisons et appartements avoisinants», nous confie un passant. Les cités nouvellement réceptionnées à Diar El Bahri sont envahies par des tonnes d'ordures. Matin et soir, les riverains déversent leurs déchets domestiques à quelques mètres de leurs bâtiments. Des véhicules venus d'autres quartiers s'arrêtent aussi pour y jeter leurs ordures.
Des monticules de déchets industriels obstruent les voies perpendiculaires sans que personne ne vienne inquiéter les pollueurs.
Des bennes ont pourtant été installées au niveau de quelques intersections, mais elles sont rapidement saturées et les trottoirs reçoivent le reste. Le terrain de la future mosquée Ibn Khaldoun est jonché de tas d'ordures et de gravats ramenés des dizaines de chantiers des environs.
C'est d'ailleurs sur un terrain limitrophe que les sapeurs- pompiers ont dû intervenir pendant des heures, à la veille de l'Aïd, pour maîtriser un feu allumé par des ouvriers obligés de se débarrasser de vieux madriers, bois et cartons du chantier. Les nuages de fumée qui s'en étaient dégagés ont été «avalés» par les voisins en quête d'une brise de fraîcheur en cet été caniculaire. La nuit tombée, c'est le règne des rats et des chiens. Des milliers de rongeurs assiègent les alentours et les cages d'escalier, pendant que des meutes de chiens interdisent tout déplacement nocturne. Une jeune infirmière, qui quitte son domicile de bonne heure pour rejoindre son travail à l'hôpital, nous a raconté qu'elle a dû rebrousser chemin à plusieurs reprises par peur des chiens qui assiégeaient sa cage d'escalier.
Aucun site n'est épargné ; les bennes à ordures débordent de détritus, à la grande joie des rats qui prolifèrent à vue d'œil. «Les agents éboueurs ne viennent pas régulièrement, et lorsqu'ils viennent, ils se contentent de vider la benne ignorant superbement tout le reste d'ordures de toutes natures qui sont sur les trottoirs et la chaussée. Le parc de véhicules de ramassage ne suffirait pas à prendre en charge le tiers de cette population. Les imams du quartier ne cessent de prêcher le civisme… Pour rien», insiste un riverain.


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