L'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, s'est rendu, hier, à Tizi Ouzou où il a rencontré le wali. Cette rencontre intervient à moins de trois semaines de la visite du président français, Emmanuel Macron, en Algérie. Toutefois, rien n'a filtré sur la venue de Driencourt à Tizi Ouzou, mais il est fort probable que les discussions avec le wali de Tizi Ouzou ont tourné essentiellement autour de la réouverture de l'antenne de l'Institut français (ex-CCF) fermée depuis 1994, en raison de la situation sécuritaire. Il est ainsi utile de rappeler que la remise en service de cet établissement a été plusieurs fois annoncée par les représentants diplomatiques français, en visite à la wilaya de Tizi Ouzou. D'ailleurs, il était même question de sa réhabilitation et son extension, dont le coût de la réalisation de ce projet était estimé à 1 million d'euros mobilisés pour cette opération. Cependant, les autorités auraient avancé des arguments liés à la propriété du terrain sur lequel devait se faire l'extension de cet établissement. Dès lors, le projet de la réouverture de l'annexe de l'IFA à Tizi Ouzou est tombé à l'eau et les étudiants de la région continuent à faire des déplacements vers Alger pour passer les tests de connaissance en langue française, une étape inéluctable dans la procédure de demande de visa d'études. Sur les six instituts français répartis sur le territoire national, Alger, Oran, Tlemcen, Constantine, Annaba et Tizi Ouzou, seul celui de Tizi Ouzou reste fermé à ce jour.