La ville côtière de Ténès et la commune de Chettia, deuxième agglomération après Chlef avec 120 000 habitants, seront dotées de stations d'épuration des eaux usées. Le projet figure parmi les investissements de ce type, dont le gel a été levé par le gouvernement. C'est ce qu'a annoncé, jeudi dernier, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, lors de la visite de travail qu'il a effectuée dans la wilaya de Chlef. Il a souligné l'importance de ces équipements en matière de protection du littoral contre la pollution et de la nappe phréatique de la vallée du Cheliff. Rappelons qu'il existe une station d'épuration au chef-lieu de wilaya d'une capacité de traitement de 34 000 m3/jour. Par ailleurs, après des années de souffrance, les habitants du littoral de Beni Haoua et de la commune voisine de Breira vont pouvoir enfin accéder à l'eau potable d'une manière suffisante et régulière. Le ministre des Ressources en eau a donné des instructions fermes aux responsables concernés pour que la station monobloc de dessalement de Beni Haoua et le réseau de transfert des eaux du barrage de Kef Eddir vers Breira soient totalement opérationnels avant le mois de Ramadhan prochain. A cet effet, le fournisseur de l'unité de dessalement a été instruit pour installer de nouvelles pompes de refoulement car celles en place se sont avérées inadaptées et ne peuvent fournir que 400 m3/jour au lieu des 5000 prévus. De son côté, l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) est tenue de livrer le réseau d'AEP du barrage de Kef Eddir (wilaya de Tipasa) vers le littoral de Beni Haoua avant mai prochain.