En provenance de Biskra, le cirque Amar s'est installé à proximité du stade du 20 Août de Bordj Bou Arréridj, et ce, jusqu'au 7 janvier prochain. Une opportunité qui tombe à pic pour les enfants avec les vacances scolaires. D'ailleurs, des flopées de gamins, accompagnés de leurs parents, des jeunes et des moins jeunes, ont investi les lieux, avides de voir, de revoir ou de découvrir ce cirque et ses personnages magiques, avec comme nouveauté cette année, l'introduction des léopards, des pumas et un bison à la bergerie, nous indique Isabelle Gillier, directrice adjointe du cirque. Le spectacle est gratuit pour les enfants mesurant moins d'un mètre. Un spectacle dynamique et impressionnant. Il offre au spectateur à la fois du rire, de l'émotion, des frissons et surtout beaucoup de plaisir, deux heures durant et à raison de deux séances par jour. Des clowns, des funambules, des acrobates, des animaux exotiques (des lions, des tigres, dont le tigre blanc, des crocodiles, des serpents, un bison, un yack, un lama, des zèbres, un alpaga, des chevaux) et le Globe, avec ses motos magiques. Au grand bonheur des petits, comme des grands d'ailleurs. Le cirque Amar a été fondé en 1860 par Ahmed Ben Amar, né dans la région de Bordj Bou Arréridj. Aujourd'hui, c'est la famille Togni qui exploite le label du cirque. Une tradition familiale héritée et jamais interrompue depuis 1870, date de la création du premier cirque de la famille Togni en Italie. Dans ce même esprit, les Togni ont formé des personnels aux différents métiers du cirque, dont des Algériens, pour donner l'occasion aux jeunes des différentes nationalités d'exprimer leurs talents. «Nous avons sillonné plusieurs pays du monde, mais c'est en Algérie que nous sommes le mieux accueillis, et particulièrement à Bordj, en tant que fief de la famille Amar», conclut notre interlocutrice.
