Vatican Le pape François a déclaré hier que le monde était «à la limite» face au risque de guerre nucléaire et a expliqué que la situation le terrifiait. Le pape argentin s'exprimait dans l'avion qui le conduisait au Chili et au Pérou, au surlendemain d'une alerte au missile — qui s'est avérée sans objet — ayant semé la panique à Hawaï, alors que la Corée du Nord laisse planer la menace d'attaque nucléaire. Interrogé sur cette menace à la suite des essais nucléaires et balistiques menés par Pyongyang, le pape a déclaré aux journalistes qui l'accompagnent dans l'avion : «Je pense que nous sommes à la limite.» «J'ai vraiment peur. Il suffirait d'un accident pour tout précipiter.» Sahel L'ONU estime que la situation sécuritaire en Afrique de l'Ouest et au Sahel nécessite davantage d'efforts pour soutenir les progrès déjà réalisés dans ce sens en matière de transition démocratique et politique. Le représentant spécial du secrétaire général et chef du Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (Unowas), Mohamed Ibn Chambas, a récemment indiqué devant le Conseil de sécurité qu'un plan d'appui à la Stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel sera prochainement partagé avec les partenaires nationaux, régionaux et internationaux afin d'harmoniser les efforts et de définir un appui effectif pour le Sahel. Il a évoqué les dernières attaques dans le nord du Mali, dont certaines se sont soldées par la mort de Casques bleus. Mali Au moins cinq candidats se sont présentés pour l'élection présidentielle au Mali, prévue en juillet 2018. Parmi ces candidats, on retrouve Mohamed Y Traoré du parti Union. Deux autres candidats se sont présentés la semaine dernière, il s'agit du banquier Modibo Koné et de l'ingénieur en télécommunications Hamadoun Touré. Kalifa Sanogo de l'Adema (Alliance pour la démocratie au Mali - Parti pour la solidarité et la justice) et maire de la commune de Sikasso a aussi répondu favorablement à l'appel des clubs de soutien en disant qu'«il sera candidat avec ou sans l'Adema». Le général Moussa Sinko Coulibaly a décidé aussi de se présenter à cette présidentielle.
Guinée Le principal parti de l'opposition en Guinée équatoriale, Citoyens pour l'innovation (CI), a annoncé hier qu'un de ses militants était décédé dans la nuit de samedi à dimanche en prison suite à des tortures. CI «porte à la connaissance de l'opinion publique nationale et internationale que dans la nuit de samedi à dimanche, Santiago Ebee Ela, 41 ans, militant de CI, est mort au commissariat central de Malabo à cause d'une torture cruelle», affirme un communiqué du parti. Depuis les élections générales du 12 novembre, où le pouvoir a obtenu 99 sièges sur 100 au parlement, le parti CI — qui dispose d'un unique siège — estime que plus de 200 de ses militants sont détenus à travers le pays, après des arrestations massives dans les capitales politique Malabo et économique Bata.