- Le militant du MDS Yahia Benlakhdar n'est plus Le militant et dirigeant du Mouvement démocratique et social, Yahia Benlakhdar, s'est éteint dans la nuit de samedi à hier dans sa demeure à haï Seddikia, à Oran, suite à un arrêt cardiaque. Ce 4 février 2018 restera à jamais gravé dans la mémoire d'Oran et de tout le pays, car il correspond, désormais, à la disparition d'une personne des plus discrètes et qui a voué toute sa vie à la défense des causes justes, des libertés et des droits, en prônant les valeurs de paix et de tolérance. Yahia Benlakhdar qui devait fêter ses 67 ans au mois de mai prochain, a été de ces êtres qui brillent par leur silence, ponctué de sages paroles et de soutien indéfectible aux déshérités et aux opprimés. Son parcours a commencé dans les mouvements lycéen, étudiant et de volontariat dans les années 1970, comme le rappelle le MDS, qui lui rend hommage dans une communication rendue publique hier. Ce militant de gauche, qui a su articuler les valeurs démocratiques aux principes socialistes, a été cadre du PAGS, d'Ettahadi, puis dirigeant du MDS. Il est connu également comme un travailleur à l'honnêteté scrupuleuse et au professionnalisme exemplaire, puisque c'est un cadre connu du secteur du bâtiment. Il a été ensuite dans le planning familial, une mission qu'il a menée avec abnégation, en apportant sa touche scientifique au mouvement associatif, lui qui est diplômé en sciences sociales et qui n'a cessé d'enseigner le vivre-ensemble partout où il est passé. Yahia est également ce père irréprochable, cet époux aimant et l'ami fidèle, dont l'affection, le soutien et la patience sont les mots qui couronnent le récit de sa vie. Le défunt a combattu l'obscurantisme et tous les extrémismes. - Les médecins résidents n'en démordent pas Les médecins résidents d'Oran poursuivaient, hier matin, la protestation. Ils étaient plus d'une centaine de blouses blanches à battre le pavé devant le siège de la direction générale du CHU docteur Benzerdjeb. Leur représentant a indiqué que tous les médecins grévistes ont vu leur salaire ponctionné. «Cette mesure dissuasive ne nous empêchera pas de poursuivre notre mouvement de grève illimité jusqu'à satisfaction de nos revendications», dit-il. «Sachez qu'actuellement tous les appareils de radioscopie de l'IRM, du scanner sont en panne. Comment alors pourrions-nous exercer notre travail dans de telles conditions ?» poursuit-il. - Une personne condamnée à 2 ans de prison pour détention d'armes Le dénommé H.R., 52 ans, a été jugé, hier, par le tribunal criminel d'appel, pour «détention d'armes à feu et de munitions sans autorisation». Après que le représentant du ministère public a requis la perpétuité, il a été condamné à 2 ans de prison ferme. Rappelons que, jugé une première fois le 10 février 2016, il avait été condamné à 20 ans de réclusion. Le 3 juin 2015, des informations sont parvenues aux éléments de la police judicaire sur ce mis en cause qui détenait toute une panoplie d'armes à feux, de mutinions et de carabines à plomb, ainsi que des jumelles et des postes radio-émetteurs. Parmi les armes, on note un fusil de chasse, qui appartiendrait à son père, ainsi que deux pistolets sans chargeur et un autre fusil. Arrêté, le mis en cause expliquera qu'il est collectionneur d'antiquités et qu'il a acquis tous les objets saisis dans ce sens. «Et pour preuve : le jour de la perquisition permettant la saisie de ces armes, elles étaient exposées à l'entrée de la maison au niveau du vestibule, je ne les cachais pas», insistera ce prévenu pour expliquer qu'il n'est qu'un collectionneur de vieilles armes. A la barre du tribunal criminel, il expliquera qu'il est amateur d'art et achète ces armes pour son plaisir. Quant au fusil de chasse, il dira une fois encore qu'il appartient à son père, de même que l'un des pistolets sans chargeur. Suite au réquisitoire, la défense plaidera la non-culpabilité de son mandant expliquant que son seul tort est d'avoir collectionné ces objets. - Vaste opération de collecte de déchets sur la corniche Une vaste campagne de nettoiement et de collecte des ordures ménagères a été lancée, avant-hier, au niveau de l'axe routier reliant le rond-point les Dauphins à la zone d'extension touristique de Cap Falcon. Celle campagne, mobilisant 250 agents, a été initiée conformément aux directives du wali d'Oran et a vu la participation des services de la wilaya, les différentes APC et les directions concernées. 1845 tonnes de déblais et autres détritus et 280 sachets en plastique ont été ramassés lors de cette campagne. Elle a été précédée, il y a quelques jours, d'une action similaire à proximité de la cité 4400 Logements à Belgaïd, où 480 tonnes de déchets solides ont été ramassées. Notons que cette campagne va se poursuivre le long de cet axe routier.