Aïn Beïda (OUM EL BOUAGHI) : Le stade municipal de la ville en piteux état Le stade Meziani Abderrahmane (ex-Chiarini), est dans un état lamentable, du fait de la vétusté de ses tribunes et surtout de ses vestiaires. Ces derniers ne répondent plus aux normes. Qu'on en juge : les douches ne sont plus fonctionnelles, les murs décrépis, les tribunes menaçant de s'écrouler… Il y a quelques années, le terrain a été revêtu de tartan de quatrième génération. Ce stade est toujours fonctionnel au profit de la seconde équipe de football de la ville de Aïn Beïda, à savoir l'USCAB (Union sportive communale). Ce même stade a porté chance par le passé à l'équipe phare, l'USM Aïn Beïda, qui y a évolué quand elle jouait en Nationale. Ce n'est plus le cas, cette dernière évolue en Nationale amateur et occupe la peu reluisante avant-dernière place du classement. Pourtant, elle dispose d'un stade semi-olympique, avec une capacité d'accueil de 15 000 spectateurs. Ce stade, baptisé du nom du chahid Hadj Hamdi Ali, recouvert d'une pelouse naturelle, est, selon l'avis de connaisseurs, surexploité. Certains préconisent de ne plus malmener le gazon pendant un certain temps, et conseillent aux dirigeants du club d'utiliser l'ancien stade. Or, justement, ce dernier mérite d'abord d'être réhabilité, avant d'accueillir joueurs et spectateurs. Mais cela doit commencer par la consolidation des tribunes et la réfection des vestiaires. El Tarf : Changement à la tête de la direction de l'action sociale Mme Bouchakour Khadidja, la désormais ex-directrice des activités sociales à El Tarf, laisse son poste à Tarfaya Sebti, pour rejoindre Mostaganem. «Une grande perte pour la wilaya», dira d'elle le wali, qui n'est pas le seul à le penser, car Mme Bouchakour a vraiment marqué son passage à El Tarf, où elle a pris ses fonctions en 2014. En plus de sa disponibilité permanente pour les handicapés et les démunis, et ses interventions spontanées auprès des nécessiteux, elle a surtout réussi à mettre de l'ordre, souvent à ses dépens, dans l'inextricable fouillis d'une administration livrée aux privilégiés et aux protégés des notables. Elle va expurger la liste des nécessiteux, la faisant passer de 24 000 à 8000, et se battre bec et ongles contre des présidents d'APC, pour apurer celle des couffins du Ramadhan. Cela ne s'est pas fait sans quelques grincements de dents, et c'est ce qui force le respect envers cette responsable, qui garde son affabilité en toute circonstance. C'est vraiment une perte et Mostaganem a bien de la chance, disait-on, hier, lors de la passation de consignes, qui s'est déroulée exceptionnellement au salon d'honneur de la wilaya. Tarfaya Sebti, le nouveau DAS, vient de Sétif. C'est un ancien du secteur. Il connaît parfaitement El Tarf, car, d'une part, il y a exercé en tant que cadre à la DAS il y a une dizaine d'années, et d'autre part, il est originaire de la région. Le wali d'El Tarf, Mohamed Belkateb, a profité de cette occasion pour annoncer qu'une commission est déjà en place pour la préparation du mois de Ramadhan, pour lequel il a été consacré une enveloppe de 100 millions de dinars pour les familles nécessiteuses. Tébessa : Plus de 200 sangliers abattus en un mois plus de 200 sangliers ont été abattus à travers plusieurs localités de la wilaya de Tébessa, lors d'une campagne organisée depuis un mois, par la Conservation des forêts de la wilaya. Un chiffre supérieur à ceux réalisés au cours des cinq dernières années, vu la prolifération record de cette espèce, due essentiellement à l'interdiction de la chasse, et ce, depuis trois ans. Une vingtaine de battues ont été menées par plus de 150 chasseurs répartis dans une dizaine de régions et affiliés à la Fédération de la chasse de la wilaya. Ces derniers temps, ces bêtes, qui se logeraient en bande, sont devenues l'ennemi numéro un pour ces agriculteurs, notamment les propriétaires de la culture de la pomme de terre aux vergers d'Elma Labiod et Houijbet. Ou encore un danger pour les usagers des routes nationales 10 et 16. La semaine écoulée, un chauffeur de taxi a failli perdre la vie après avoir percuté de plein fouet un sanglier qui tentait de traverser la route. Sa voiture a fini sa course sur le bas-coté, au lieudit Aïn Zaroug. L'autorisation de la chasse au sanglier a été donnée par le wali de Tébessa, suite aux différentes requêtes qui lui ont été adressées par, notamment, les agriculteurs.