Il était 23 h ce mardi 12 décembre, lorsque le Boeing 767 de la compagnie Air Algérie a quitté le tarmac de l'Aéroport Sidi Mohamed Belkebir avec à son bord seulement 180 hadjis en direction de Médine. Ce premier vol en direction des lieux saints de l'Islam précisément à destination de Médine n'a pas suscité un grand intérêt chez bon nombre de pèlerins. Puisque l'on a constaté, qu'à la clôture de l'opération des formalités d'enregistrement des passagers, un déficit de 73 personnes pour que le gros-porteur affiche complet comme les années précédentes. On ne manquera pas de signaler que ce type d'avion a été choisi par la compagnie essentiellement pour transporter un maximum de passagers. En ce qui concerne cette réticence, les avis restent partagés parmi les citoyens et les pèIerins. Certains affichent leur préférence pour l'escale de Djedda, alors ils attendent les prochains départs programmés pour les 16 et 19 de ce mois. Pour d'autres, ils préfèrent retarder leur départ pour réduire la période de l'lhram, c'est-à-dire celle du port obligatoire du tissus blanc non cousu. Et enfin viennent ceux qui n'ont pas encore obtenu le feu vert, c'est-à-dire leur visa. D'ores et déjà, il faut s'attendre à une forte tension sur le dernier vol, et certains hadjs se trouveront dans l'obligation de se rabattre sur un autre aéroport du nord du pays pour rejoindre le contingent.A leur départ, les pèlerins étaient salués par le chef de l'exécutif.