Le parcours de Shegaa, à deux kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Chlef, accueillera après-demain (samedi), les 5es Championnats d'Afrique de cross-country : juniors filles (6km), garçons (8km), seniors hommes et dames (10km), et relais mixtes hommes et dames. Au total cinq épreuves inscrites au programme. Lors de ce rendez-vous africain, les élites algériennes seront loin de jouer les premiers rôles. Car il y a un grand fossé qui sépare le niveau du cross algérien de celui des ténors éthiopiens, kenyans, ougandais et érythréens. La décadence de cette discipline et de l'athlétisme algérien en général est visible. Le directeur technique national de la Fédération algérienne d'athlétisme, Abderahmane Morceli estime que le niveau actuel des crossmen algériens n'est pas au top. «On a demandé à nos sélectionnés de faire le maximum pour honorer les couleurs nationales.» De leur côté, les entraîneurs nationaux ont pronostiqué une 6e place au classement par équipes chez les seniors hommes. Huit nations seront en lice dans le par équipe, à leur tête les intouchables Kenyans. Ce sont les juniors filles qui se lanceront dans la première course à 14h30. Une épreuve qui réunira sept nations : l'Algérie, le Maroc, l'Ethiopie, le Kenya, l'Ouganda, l'Erythrée et l'Afrique du Sud qui vient de confirmer sa participation. Les Kenyanes et les Ethiopiennes partent favorites devant les Ougandaises et les Marocaines. Alors que les Algériennes auront du mal à suivre le rythme imposé par leurs rivales. Idem pour les juniors garçons, qui seront en difficulté dans la course avec sept équipes participantes. La course des seniors dames ne sera pas marquée par le suspense, tout comme celle des seniors hommes. Les présents assisteront pour la première fois à une lutte spectaculaire entre Kenyans et Ethiopiens. A noter que l'édition 2016 disputée à Yaoundé au Cameroun a été dominée par le Kenya.