Les problèmes relatifs à l'urbanisme et à la construction n'ont pas cessé de porter un coup au cadre de vie. C'est le cas des résidents du lotissement Bensiam, sis à Hussein Dey, qui se plaignent d'un propriétaire de lot à usage d'habitation. Ce dernier se met en porte-à-faux avec le cahier des charges de la Such qui stipule (document de l'Ofares à l'appui) que la propriété Bensiam est morcelée pour y accueillir des constructions de type « villa jumelée » avec obligation de respecter l'emprise au sol de la construction. Mais le mis en cause envisage, selon les pétitionnaires, la réalisation de 24 logements sans juger bon de se conformer à la surface bâtie permise qui ne doit pas dépasser le taux de 10% dans les lots 6 et 7 qui lui ont été attribués. Autrement dit, 150 m2 pour l'érection de 24 logements. « Une situation qui nourrit nos inquiétudes », tempêtent les résidents, précisant, dans la foulée, que le P/Apc, le wali délégué d'Hussein Dey et le directeur de l'urbanisme de la wilaya d'Alger ont été saisis depuis le mois de mai dernier sans daigner réagir pour faire respecter les règles édictées par l'urbanisme. Dépités par le laxisme criant qu'affichent les services de l'urbanisme, les pétitionnaires interpellent une énième fois la puissance publique, d'autant, disent-ils, que « le dernier discours du premier magistrat du pays a mis en avant l'anarchie qui caractérise nos cités ».