Globalement, quel bilan faites-vous du parcours réalisé par l'USMBA en phase aller ? C'est un bilan négatif, incontestablement négatif. On reconnaît nos erreurs, nos infériorités tant défensives qu'offensives. Cela est à mettre sur le compte d'une mauvaise préparation de l'équipe en début de saison et au retard accusé dans le recrutement de l'équipe type. La grande erreur que nous avons commise, chose que nous assumons pleinement, est d'avoir incorporé trop de jeunes issus de Sidi Bel Abbès. Certes, ils ont donné satisfaction lors des premières rencontres, mais par la suite, ils sont arrivés à saturation, par manque d'expérience certainement. En parlant de joueurs, on croit savoir qu'un nombre important d'éléments a été libéré… On a libéré précisément 14 joueurs. Pourquoi ? Parce que le recrutement a été mal mené. Nous espérons pouvoir incorporer 7 ou 8 nouveaux joueurs. L'objectif en phase retour est de restructurer l'équipe pour ramener le nombre de joueurs à 22 ou 23 joueurs au lieu de 30. Ces changements concernent quels compartiments ? Dans le compartiment offensif, on a opté pour un changement radical, soit 100% de l'effectif. S'agissant du milieu de terrain, la composante a été revue à 70%. Pour ce qui est du compartiment défensif, le tiers de l'effectif a été remercié. Les nouvelles recrues… Officiellement, Belançer, Chaoui et Koula du MO Béjaïa, et Alliane de l'AS Khroub porteront le maillot des Vert et Rouge dès l'entame de la phase retour. Aussi, nous sommes en pourparlers avec 4 ou 5 joueurs, dont un gardien de but. Et pour la suite de la compétition… Nous jouons pour le maintien en Superdivision. Car pour le moment, tout le monde est reléguable hormis ceux qui jouent les premiers rôles. Il faut d'ailleurs préciser que toutes les équipes, classées au milieu et en bas du tableau, se valent. Côté préparation… Après un stage bloqué de dix jours au niveau de l'ex-école d'agriculture, on compte organiser des matchs amicaux avec trois formations de première division, à savoir le WAT, l'ASMO et probablement le MCO.