Une délégation composée d'élus des communes d'Akbou et de Beni Abbès ainsi que de représentants du tissu associatif de Timimoun, Mekla et Béjaïa avait récemment effectué un séjour de travail à Aubagne, en France, sur invitation de la municipalité de cette ville. La délégation algérienne a été l'hôte de l'Assemblée municipale mais aussi de la Communauté d'agglomération et du Conseil régional des Bouches du Rhône. Le programme concocté fut, au delà d'avoir été agrémenté de visites guidées et de manifestations culturelles diverses, consacré à une imprégnation sur site des modes de gestion et d'exploitation des maisons de quartiers, d'une école d'art, de relais d'assistance maternelle et sociale (établissements de prise en charge de personnes handicapées), du maintien de l'agriculture paysanne, du tourisme d'accueil, du tourisme social et solidaire et de la politique communautaire de la gestion des déchets. Ce dernier volet a été saisi au vol par Allaoua Mouhoubi, qui faisant partie de la délégation en qualité de représentant d'une association Béjaouie, n'était pas moins un élu indépendant de la commune de Béjaïa. D'où l'intérêt qu'il a eu d'exposer au président de la Communauté d'agglomération aubagnaise « la complexité de la problématique qui caractérise la ville de Béjaïa en matière de collecte des déchets ménagers ». La ville d'Aubagne aurait exprimé sa disposition, d'après notre interlocuteur, à accueillir deux cadres de la commune de Béjaïa pour un stage qui toucherait à tous les instruments de gestion de la collecte. Un stage d'initiation qui éventuellement pourrait se voir suivi d'un encadrement du personnel du nettoiement de la ville de Béjaïa par des techniciens de la ville d'Aubagne. L'opportunité serait-elle saisie par l'assemblée de la capitale des Hammadites qui, visiblement, peine à se faire une véritable toilette ?