17 embarcations ont été attribuées dans le cadre du programme FIDA à de jeunes chômeursLa soixantaine d'immigrants clandestins qui, courant décembre 2006, avait réussi à prendre le large et à accoster avec leurs petites embarcations motorisées sur les côtes de la Sardaigne (Italie) a imposé au wali de réagir. Hier, il a réuni l'ensemble des structures concernées dont les responsables de la Garde maritime. Durant plusieurs mois, ces dernières n'avaient rien vu passer du nombre important de harragas, principalement à destination de l'Italie. Il a fallu la St -Sylvestre de 2006, pour que l'opération immigration clandestine devenue trop voyante et objet de toutes les discussions de l'opinion publique, pour que ces gardes-côtes réagissent. Ils ont finalement réussi à surprendre 4 jeunes harragas et à en parler à la radio en donnant des précisions sur leur âge et leur condition sociale. Une conférence de presse fantôme à Annaba et l'absence de toute communication avec les gens de la presse ont fait le reste. Ce sont tous ces aspects que Brahim Benghayou, wali de Annaba, a passé, certainement, en revue dans la matinée d'hier. Préalablement, le directeur de l'exécutif s'est enquis, auprès de ses services de la wilaya, du nombre de bénéficiaires des 28 embarcations, dont 17 ont été attribués dans le cadre du programme FIDA alors que les 11 autres ont été acquis par leur propriétaire sur une ligne de crédit italienne CCI. Le wali a également su que la majorité de ces embarcations a disparu et que des 107 pêcheurs inscrits à Sidi Salem, Seybouse, Chetaïbi et Séraïdi, beaucoup ont mis les voiles au nez et à la barbe des garde-côtes, chargés de la surveillance de la façade maritime Est.