Coordinateur des associations de soutien au programme du président de la République et membre du comité central du FLN, Kamel Bounaga reste fidèle à lui-même, en dépit de tout. A la tête d'une coordination qui regroupe près de 300 associations et organisations, selon ses dires, il ne s'embarrasse point de déclarer : « Nous sommes la société civile ! » Vous faites du programme du président de la République votre cheval de bataille, expliquez-nous comment vous pensez être utile dans votre région ? Notre raison de vivre est le programme du président de la République. Et même si nous ne sommes pas l'administration pour prétendre apporter quoi que ce soit, nous disons simplement que nos objectifs sont la sensibilisation de la population, surtout les jeunes, précisément ceux qui ont perdu tout espoir, sur le programme du développement de M. Abdelaziz Bouteflika et la vulgarisation de tous les projets qui se réalisent et que nous défendons avec toutes nos forces. Mais, pensez-vous que les associations représentent véritablement la société civile dans la wilaya de Tlemcen ? Quoi qu'on en dise, nous sommes la société civile, nous sommes une coordination qui regroupe toutes les franges de la société, dont 19 organisations estudiantines, et ce n'est pas rien, comme vous le constatez. Nous voulons dire par là que Tlemcen a ses hommes aussi. Et notre objectif principal, c'est le développement de notre wilaya et rendre l'espoir à tous ceux qui, malgré l'essor économique, continuent de vivre dans la déprime. Oui mais, concrètement, qu'apportez-vous de positif à ces gens déprimés, comme vous dites ? L'espoir, en leur expliquant le riche programme du président et en essayant de communiquer avec les responsables locaux pour être à l'écoute des jeunes. A ce propos, je n'omettrai pas de m'adresser à l'ANSEJ et à la CNAC pour leur demander d'aider ces jeunes marginalisés, justement avec des projets dont parle le président de la République. Le taux de chômage à Tlemcen est inquiétant et ce, en contradiction avec tous les projets de développement inscrits chez nous. Nous sommes en permanence sollicités par cette frange juvénile qui nous demande de l'aide. Nous sommes parfois impuissants, c'est pourquoi nous souhaitons que l'administration soit effectivement à leur écoute…