Les bénéficiaires des 80 logements de type LSP de Hydra ne comptent pas baisser les bras. Les protestataires qui ont organisé, dimanche dernier, un sit-in devant le siège de la wilaya déléguée de Bir Mourad Raïs ont été reçus, dans l'après-midi, par le directeur du logement. Celui-ci, de l'avis des représentants des bénéficiaires, n'a pas été convaincant : « Il nous a déclaré que le projet des 80 logements au profit de la commune de Hydra a été abandonné en 2003 pour cause d'une réalisation d'une route nationale. » La confirmation de ce projet a été notifiée, selon ce même responsable, ajoutent nos interlocuteurs, « au mois de juin 2006, c'est-à-dire 3 années et demie, une durée qui aurait pu permettre à la direction du logement de relancer le même projet dans un autre site ». « Mais là n'est pas le problème », précisent nos vis-à-vis, qui ajoutent que le projet de réalisation de l'autoroute est localisé à l'entrée de la ville de Douéra, plus précisément au quartier communément appelé Aïn Dzaïr, alors que le site des 200 Logements de Haï Mouline, de l'avis des élus locaux de Hydra, d'agents au sein de l'OPGI de Bir Mourad Raïs et même au sein des services de la direction du logement, est implanté à la sortie de la ville de Douéra en allant vers Maâlma. Lors de cette réunion, ajoutent les représentants des souscripteurs, un document émanant de la direction du logement, daté du 20 février 2002 portant référence 183/HS/DL/2002, était présenté au directeur de cet office. Il est indiqué que le quota notifié à la commune de Hydra est de 124 logements dont 80 au site des 200 logements à Haï Mouline. Un autre document, déclare-t-on, portant numéro 1213/2002 du 7 mai 2002, précise que le quota de la commune de Hydra, selon l'arrêté de wilaya n°126 du 24/01/2001, « est de 80 logements sur un ensemble de 200 à Haï Mouline et 40 à Rouiba ». « Le directeur du logement nous a indiqué, avant de nous mettre à la porte, que les 80 logements de Haï Mouline ont été transférés au profit d'autres communes sans le moindre justificatif, encore moins une raison valable et que notre projet a été transférée à Souidania », concluent nos interlocuteurs. Ces derniers comptent interpeller le président de la République, le chef du gouvernement et le ministre de l'Habitat afin de diligenter une enquête.