Des syndicats affiliés à l'UGTA, le mouvement associatif, des associations des parents d'élèves et des comités de villages de la daïra ont tenu une réunion récemment à la salle de cinéma d'Akbou pour se constituer en « comité provisoire de la société civile de la daïra d'Akbou ». Le noyau de ce comité provisoire, formé par les secrétaires généraux de la section syndicale UGTA de l'APC d'Akbou et du syndicat des enseignants et les présidents des associations Etoile culturelle et des parents d'élèves de l'école Ouahchi Mohand Arezki d'Akbou, compte se doter d'un cadre organisé pour faire face à la dégradation de la situation sécuritaire que connaît la daïra d'Akbou d'une façon générale et le chef-lieu en particulier. Lors de cette réunion qui a drainé une cinquantaine de personnes représentant les comités des villages, de quartiers et des associations, les membres initiateurs ont tour à tour pris la parole pour faire part à l'assistance de leur préoccupation au sujet de la dégradation sécuritaire et des fléaux sociaux tels que la drogue et la criminalité tout en insistant sur le caractère apolitique de leur initiative. Les intervenants ont, à l'unanimité, convenu de la nécessité de réagir face au pourrissement de la situation. « L'absence de l'Etat est patente et qui veut s'en convaincre n'a qu'à faire un tour en ville pour constater que quiconque peut garer où bon lui semble, gêner la circulation, squatter, agresser l'environnement sans être inquiété. Des bouteilles de vin, des canettes de bières, des tessons de bouteilles, etc. jonchent les accotements des routes, les terrains vagues, les champs, voire même les trottoirs. Aussi, une solution doit-elle être trouvée à l'emballage perdu. Or, si ce genre d'emballage ne pose aucun problème en Occident, il n'en est pas de même en Algérie pour des raisons évidentes », déplorent les orateurs qui se sont succédé à la tribune.