La brigade de gendarmerie de Bir El Djir a appréhendé, avant hier, quatre malfaiteurs qui étaient sur le point d'agresser une étudiante à proximité de l'université Mohamed Boudiaf (USTO), apprend-on de sources sécuritaires. La souricière tendue aux voleurs par les gendarmes a permis de récupérer plusieurs objets dérobés par les malfrats à leurs victimes. Particulièrement visés par les détrousseurs, des étudiants, des citoyens, des enseignants et même des fonctionnaires ont fait les frais de cette bande de voyous qui ne reculaient devant rien pour se remplir les poches. Les étudiants, plus que les autres, sont quotidiennement victimes d'agressions et de rackets perpétrés par cette bande de dépouilleurs. Pas plus tard qu'avant hier, un étudiant s'est fait agresser devant l'entrée de l'université Mohamed Boudiaf par ces malfrats, lesquels agissaient de façon concertée. Pendant que l'un d'eux pointait son couteau sous la gorge de la victime, les deux autres neutralisaient leur victime alors que le quatrième faisait les poches de l'infortuné étudiant. Toute cette scène s'est déroulée devant des témoins impassibles ou indifférents à ce qui se passait sous leurs yeux. Les agresseurs, qui réussissaient toujours à prendre la fuite, ont été épinglés cette fois-ci par les gendarmes au moment où ils allaient commettre un autre forfait sur une vieille femme. Selon nos sources, le nombre d'agressions a augmenté au cours du mois dernier avec 98 plaintes déposées au niveau de la brigade de gendarmerie de Bir El Djir. Par ailleurs, dans le cadre de leurs investigations, les éléments de la brigade de gendarmerie d'Es Sénia ont arrêté deux escrocs notoirement connus des services de sécurité. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal d'Es Sénia, les deux mis en cause ont été écroués pour les chefs d'inculpation de falsification de documents officiels et faux et usage de faux. Enfin, deux dealers et leur rabatteur, pris en flagrant délit de détention et de commercialisation de stupéfiants, ont été auditionnés, avant hier, par le procureur de la République près le tribunal d'Es Séddikia, lequel a ordonné leur mise sous mandat de dépôt.