On a peut être beaucoup parlé de l'environnement et, subséquemment, de la problématique de sa préservation et de la régénération des espèces végétales en voie de disparition. S'agissant de la réalisation et de l'entretien des espaces verts à Tiaret, dans le cadre global de ce développement tous azimuts mené par les pouvoirs publics locaux, l'approche en la matière demeure toujours empreinte de frilosité, si elle n'est l'expression d'une gestion approximative qui frise le mépris. Harir Djilali, paysagiste nous en parle. On vous sent déçu... Vous me voyez à mon âge (67 ans) quémander en vain un plan de charge, si relatif soit-il, pour d'une part embellir nos belles contrées et de l'autre pour subsister décemment loin des dédales de la bureaucratie, repartir joyeux face à cette outrageante indifférence. A chaque fois je viens au devant des décideurs locaux pour leur montrer mon travail ; celui lié à la réalisation, à la décoration et à l'entretien d'espaces rares et beaux qui devraient pourtant susciter la compréhension et l'adhésion. Malheureusement, j'ai fini par comprendre que dans le milieu des affaires, la compétence seule ne compte pas ! Expliquez vous Il y a dans les nombreux équipements qui se réalisent dans notre région, des espaces à aménager et pour lesquels les concepteurs avaient intégré la dimension environnementale. Les responsables ne cessent de le crier haut et fort mais dans la réalité, la conduite d'un quelconque marché laisse perplexe. Je ne généralise pas mais mis à part deux ou trois directions, les autres semblent se soucier comme d'une guigne de ces aspects liés à l'aménagement de l'espace. Le comble c'est que vous trouverez des gens qui feignent se lamenter de l'état de l'environnement alors que dans leur quotidienneté, la chose est reléguée aux calendes grecques !