Le secteur de la santé publique semble marquer un tournant décisif dans l'acquisition de plusieurs équipements médicaux et infrastructures. Ainsi, la construction d'un hôpital psychiatrique de 120 lits vient d'être programmée dans le chef-lieu de wilaya au lieu et place d'une extension d'une structure de soins, prévue de longue date. Mais, la nouveauté c'est la gestion du futur établissement régional qui sera entièrement autonome et doté de la ressponsabilité morale et financière, a-t-on appris auprès de la DSP. En matière de lutte contre la toxicomanie, la création prochaine d'un centre de désintoxication est inscrite dans le programme des actions de la DSP, selon son premier responsable. Aussi, plusieurs structures sanitaires tel l'hôpital Boudiaf, à Débdaba, en cours de travaux de réaménagement, va changer de missions médicales pour devenir après son ouverture un centre de la mère et de l'enfant. Il aura pour fonction d'abriter le service gynéco obstétrique, le service pédiatrie, la chirurgie infantile et l'urgence pédiatrie. La direction de la Santé annonce la création d'une unité de contrôle de la tuberculose et des maladies respiratoires au niveau de l'ancien hôpital civil. L'unité est équipée d'un laboratoire moderne à proximité duquel est situé le service de la rééducation fonctionnelle qui vient lui aussi de réceptionner un matériel neuf non encore utilisé en raison de l'exiguïté des locaux. Une enveloppe de 2 milliards, indique toujours la même source, a été débloquée en vue de la création d'un centre de transfusion sanguine. Le corps médical, support essentiel, n'a pas été oublié puisque, a-t-on appris, une trentaine de praticiens, tous des spécialistes, a été recrutée récemment portant ainsi le nombre de médecins spécialistes qui exercent à travers la wilaya à 58. L'hôpital de Béni-Abbès, qui souffrait d'un manque crucial en personnel médical, s'est récemment vu affecter 5 spécialistes (chirurgie et pédiatrie). Les équipements du centre des maladies infectieuses et ceux du centre d'hémodialyse, installés au sein de l'hôpital 240 lits, sont modernes et répondent aisément aux besoins des patients hémodialysés de la wilaya. Il reste toutefois, selon certaines sources, des améliorations à introduire au niveau de la gestion et la maintenance de ces équipements ainsi que de l'organisation du travail dans les structures sanitaires touchant en particulier les rapports professionnels entre praticiens, agents paramédicaux d‘un côté, et les patients, de l'autre.